beaucoup de blocs de lave pour me procurer
quelques échantillons tels que je
‘‘■ 'letf désirais , parce que les coups de
marteau qu’on est obligé de donner et
de répéter souvent, brisent les globules
ou les font sortir de leur place. J’ai pu
cependant, avec de la patience et de la
constance, me procurer quatre échantillons
en ce genre, dont celui décrit ci-
dessus est le plus remarquable par le
nombre des globules et la diversité des
substances qui forment cette amygdaloide.
De Mencechio-Maggiore : j’ai trouvé
les trois autres à Monte-Tondo.
D e s substances calcédonieuses e t quartzeuses dues à des
infiltrations.
Dans une classification où il s’agit de
mettre en ordre une si grande diversité
de substances minérales, rejetées par lés
Volcans dans un état de bouleversement
et de confusion, il a fallu nécessairement
s’attacher à tout ce qu’il y a de plus
simple pour faciliter l'étude locale, et
en même temps déplus commode pour
aider à la disposition et à l ’arrangement
des collections en ce genre.
Après m’être occupé long-temps de
ce travail, j’ai vu que la marche la plus
convenable pour arriver à ce but était
celle de rapprocher, autant qu’il est possible,
les substances minérales les plus
PRODUITS V O L C A N I Q U E S . 54^
analogues, afin de les présenter dans
un même tableau, ou l,on séparerait par
des divisions celles dont le mode d organisation
pourrait tenir à un système
de formation différent, mais toujours
relatif a la minéralogie des feux souterrains.
C’est ainsi, par exemple, qu’en traitant
dans la section ci-dessus des amyg-
daloïdes à globules de calcédoine qu’on
trouve dans certaines laves compactes,
j’ai considéré ces calcédoines non comme
infiltrées, mais comme formées simultanément
avec la pâte qui les renferme ,
avant l’époque où les volcans ont exercé
leur action sur les roches amygdaloides
qui ont donné naissance a ces laves.
Mais si cette opinion me paraît démontrée,
il m’est prouvé de même que, dans
d’autres circonstances, 1 eau élevee a un
très-haut degré de chaleur, et animée
peut-être par l’action de quelques gaz, a
dissous la terre siliceuse et 1 a déposée,
sous forme de géodes, de mamelons, de
réseaux calcédonieux, ou de petits cristaux
quartzeux, dans les fissures, dans
les plis ou dans les cavités de quelques
laves; les productions que je connais
jusqu’à présent en ce genre, sont :
i.° Calcédoine infiltrée su r une lave por-
p h y r itiq u e d ’Islande ; entièrement recouver
te , su r une de ses f a c e s , de gros ma