On découvrit en même tem ps , noii
loin de la place où se trouva le palmier,
d’autres bois dans le même état, mais
réduits en fragmens, dont l ’écorce couverte
de protubérences mamelonnées,
cylindriques et creuses, a ie s caractères
d’un grand polypode en arbre.
L ’on peut consulter pour de plus grands
détails sur le gisement, la Notice que
j ’ai publiée dans les Annales du Muséum,
d’histoire naturelle, tom. IX , pag. 388.
a. .... ».... .1 On trouve quelquefois dans les carrières
de trass, dans les environs de Pleyt, à
trois lieues d’Andernach, sur la rive
gauche du R h in , du bois passé à l’état
de véritable charbon, analogue à celui
que l ’on fabrique artificiellement pour
les usages économiques ; il n’en diffère
qu’en ce que l'écorce qui est en contact
avec le tuffa peut s’enlever, étant encore
flexible quoique très-noire ; mais le corps
du bois est entièrement changé en
charbon.
On sait que le trass est un véritable
tuffa. V o y e z , pour de plus grands détails,
la description que j’ai publiée des carrières
de trass, dans le tome I.er, pag. 24»
des Annales du Muséum d’histoire naturelle.
3. ■ 1 11 1 ■■ -1 Bois charbonisé, découvert parSpallanzani,
dans un tuffa de l ’île de Lipari,
Nid. pag. 1 t , du tom. I I I , du Vo yage
dans les D eux -Siciles, par ce célèbre
!D £ S P R O D U I T S V O L C A N I Q U E S . 58^
naturaliste , de la Traduction française
faite par Toscan.
x _________ Bois en fragmens charbonisés dans les tuffas
des environs de Neylourhan , non
loin du château de Roche - Sauve, en
f Vivarais.
! Bois charbonisés dans les tuffas des vallons
de Condat et du Mont-d’ Or. Voyez Lacoste,
de Plaisauce, Lettres sur l ’Auvergne
, pag. 351 et suiv.
Qt ----- --- Id. Dans les tuffas des environs de Murat.
Lacoste, de Plaisance, mêmeouvrage
que ci-dessus , pag. 352. L ’auteur assure
y avoir trouvé un gros tronçon do
sapin.
S E~C I I O M H U I T I È M E .
Des bois passés à Tétat de pechstein ou pierre
de poix.
O B S E R V A T I O N .
Les pechsteins, ou pierres de poix, présentent
beaucoup de confusion dans les méthodes
minéralogiques ; c’est un travail qui est a peine
ébauché, et qu’il est nécessaire de refaire à neuf ;
mais, il faut le dire, on ne l’établira pas sur des
bases solides, si un minéralogiste géologue, animé
de l’amour de la science, ne prend pas toutes
les peines nécessaires pour étudier sur les lieux