seur moyenne. La parlie blanche qui
occupe un espace de deux pouces de
largeu r, a le même aspect absolument
que celui des silex ordinaires lorsqu’on
les sort des fours des faïenceries ,
après les avoir soumis à l’action d’un feu
brusque, afin de leur faire enlever leurs
couleurs et les disposer à être broyés plus
facilement : l’on sait que ces silex se fendillent
alors, perdent leur transparence et
deviennent d’un blanc mat un peu luisant.
Il en a été absolument de m êm e i c i ,
où l’on reconnaît sur une partie du morceau
l’action d’un coup de feu trop
prom pt, tandis que le restant ayant résisté
davantage, n’a éprouvé d’autre
changement que la modification particulière
qui l’a fait passer à l’état de
véritable pechstein: l’échantillon est d’un
si bon choix qu’on peut y suivre les gradations
et les nuances de ce passage.
J ’en ai trouvé un analogue aux monts
Euganéens, au pied du volcan éteint du
mont Pendicé.
a. —------------ Autre silex passé a l'état de pechstein d'un
noir foncé brillant, opaque , ayant un
faux aspect d’obsidienne, mais laissant
voir encore sur une partie moins altérée,
des empreintes bien caractérisées
de petites coquilles qui paraissent appartenir
au genre pupa de Draparnaud
et de Daudebard.
D u vallon de Fontange ; se trouve
DES P R O D U I T S V O L C A N I Q U E S . 6o 3
aussi dans celui de la Chaylade et à
T ïézacj envoyé par M. Grasset, de Mauriac.
Ce m orceau, non moins remarquable
que le précédent par les empreintes de
coquilles qu’on y distingue dans une partie
m oins altérée, qui a conservé la couleur
et la pâte du silex, sert à démontrer
que celte pierre appartient à ce genre,
ce qui eut ete tres-difficile de déterminer
avec autant de certitude, sans le tém oignage
de ces corps organisés • ce m orceau
est doublem ent intéressant, en ce
que 1 action du feu, lui a im prim é une
m odification particulière qui l’a converti
en pechstein du plus beau noir et d’un
aspect luisant, qui lui donne une fausse
apparence d’ém ail opaque • l ’échantillon
est si bien ch o isi, qu’on distingue à côté
de la partie la plus n o ire, quelques zones
qui ont conservé la couleur première
du s ile x , qui est d’une teinte fa u v e ,
terne et opaque, com m e dans certaines
pierres ordinaires de ce genre.
5, ----------------Silex entièrement passé à Vétat de pechstein
d'un noir un peu brunâtre , d’une pâte fine
brillante comme celle d’un émail : mais
d un luisant un peu plus onctueux, translucide
sur le lord des cassures, avec des
empreintes aussi distinctes que bien formées
d’une petite espèce d’hélix, de la grandeur
d’une lentille, dont on ne saurait déterminer
l’espèce.