3 o6 SES ROCHES MAGNESIENNES,
gnésie, 22; alumine, 3 ; fer et manganèse, 5 ;
eau, 5 ; perte, 1.
N.° 2. Talc laminaire) par le même; silice, 62 ;
magnésie, 27 ; fer oxide, 3,5; alumine, i,5 ; eau, 6*
N.° 3. Talc écailleux, par le même; principes
analogues à ceux du talc laminaire ; la magnésie
plus abondante s’élève à 3 8 .
N.° 4• P ierre ollaire, par M. Wiegleb ( pag. 4 3 ,
de Karstein); silice, 3 8 ,1 2 ; magnésie, 3 8 ,5 4 ;
alumine, 6 ,6 6 ; chaux, 0,41; fer, i5,Q2 ; acide
fluorique, 0,41 ; perte, 0,84.
N.° 5 . Stéatite de Baireuth, par M. Klaproth ;
silice, 5 9 ,5 ; magnésie, 3 o,5 ; fer oxidé, 2,5;
eau, 5,5 ; perte, 2.
Ces analyses suffisent, et au -delà, pour démontrer
que les substances pierreuses dont il
s’agit doivent, malgré leurs dénominations diverses,
rentrer dans le genre des roches magnésiennes,
puisqu’elles renferment les unes et les
autres les mêmes principes, et que la magnésie
abonde dans toutes.
Je suis persuadé que c’est dans ce système de
formation qu’avec le temps viendront naturellement
se placer d’autres substances minérales,
telles peut-être que les asbestes et leurs diverses
modifications, dont plusieurs sont dans des roches
magnésiennes; la grammatite, dite baikalite qui,
d’après l’analyse de M. Lovvitz, contient 3 o de
magnésiej 44 de silice, 20 de chaux et 6 de fer;
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l’on sait que le beau talc blanc, dit de Briançon
, renferme de la grammatite. Le péridot cristallisé
dont on ignore le gisement, et le péridot
granuliforme, qui est toujours dans des produits
volcaniques, sont si abondans en magnésie, que
M. Yauquelin a trouvé dans le premier, 5o,5 de
magnésie, sur 38 de silice; 9,5 doxide de fer, et
2 de perte. Le péridot granuliforme des laves d’un-
Lel, analysé par M. Klaproth , a produit 38,5 de
magnésie, sur 5o de silice et 12 d’oxide de fer.
Mais il faut, pour confirmer ces rapprochemens,
que les géologues aient réuni un plus grand, nombre
d’observations, en portant plus immédiatement
leurs attentions sur toutes les substances minérales
que des recherches suivies avec spin pourront
faire découvrir dans les roches magnésiennes' de
divers pays, situées sur différenS points d’élévation
; il nous manque encore bien des données à ce
sujet; car les minéralogistes systématiques qui n’ont
eu en vue que la simple classification se sont en
général très-peu occupé des gisemens et des localités,
qui ne doivent pas être indifférens même
pour ceux qui n’observent la nature que dans leurs
cabinets. Doit-on séparer les micas des roches magnésiennes,
talqueuses et stéatitiqüeS? Consultons
d’abord les places que la Rature paraît leur avoir
assignées; passons ensuite au résultat de l’analyse
des micas.
Il est hors de doute que les diverses variétés
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