Hartz, à Freyberg en Saxe, en Bohême, en Hongrie,
en Sibérie, etc.
Orpiment jaune. Arse'nic sulfure', jaune. Haüy,
Traité de minéralogie, tome IV, page 254; couleur
jaune de citron, un peu verdâtre, feuilleté,
tendre et flexible, ayant un aspect un peu talc-
queux, odeur d’ail et de soufre sur les charbons
ardens.
On le trouve en Transylvanie, en Hongrie.
Orpiment rouge. Arsenic sulfuré rouge, Haüy,
tome IV, page 228 ; rubine d’arsenic ; réalgar
natif; soufre rouge des volcans. On le trouve
cristallisé, mamelonné et amorphe. La Solfatare
près de Naples, le volcan éteint de L’Ile-de-France
le Vésuve et surtout la Guadeloupe, en fournissent
beaucoup : on en trouve aussi dans diverses
mines de Hongrie, en Transylvanie et ailleurs.
jdrsénic b lanc, arsenic oxide, Haüy, tome IV,
page 225. Il est soluble dans l’eau, volatil au feu,
avec odeur d’ail, quelquefois en aiguilles, d’autrefois
pulvérulent. L’arsénic blanc ou oxide natif,
n’est pas commun. On en rencontre cependant
dans quelques mines arsenicales, telles que celles
de cobalt, d’étain, etc.
Pharmacolithe, arséniate de chaux des chimistes;
chaux arséniatée, Haüy, tomeII, p. 295;
Je ne la place point ici comme espèce ainsi que
l’a fait Blumenbach, mais comme offrant une combinaison
de l’acide de l’arsenic avec la chaux, et
servant à constater les rôles divers que joue l’ar-
sénic dans la nature. La pharmacolithe est d’un
blanc de lait, quelquefois en cristaux soyeux, colorés
en rose par le cobalt sur la superficie. Elle
se trouve à la surface d’un granit dans la mine de
Witechen, près Wolfach, dans le duché de Bade.
Pyrite arsénicale. Je ne la rappelle ici que
parce qu’elle contient de l’arsénic, et je renvoie
à ce que j’en ai dit en parlant des mines de fer.
C O B A L T .
Ce métal si remarquable par la belle couleur
bleue très-fixe qu’il donne au verre, lorsqu’il a
été grillé et converti en une poudre d’un gris tirant
sur le noir, a encore la propriété de former une
encre sympathique qui développe la plus belle
couleur verte à l’approche d’un feu modéré, lorsqu’on
dissout dans l’eau régale le résultat de la
calcination de ce métal. ^
Lorsque le cobalt est p u r , sa couleur est d’un
blanc métallique rapproché de celui de l’étain;
son grain est fin et serré, mais cassant et facile à
se réduire en poudre. Il agit sur les deux pôles de
l ’aiguille aimantée , et peut acquérir lui-même des
pôles, suivant les expériences de M. Haüy. Mais
cette faculté lui est-elle propre ou l’emprunte-t-
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