des minimaux, pag. 347)* C’est Vechinus ovabus
de Klein, Ehinod., pag. 178, table VIII,lettre G.
3.° On y trouve aussi desbélemnites, une espèce
d’huitre, et des noyaux de silex, isolés, de différentes
formes et grosseurs, mais disposés en général
sur des lignes parallèles diverses. 4-° Des fragmens d’un corps organisé que M.
de France nous a fait connaître comme ayant
appartenu à une espèce de pinna rudis, Lin. r
changés en spath calcaire, et formant des plaques
de la grandeur de la main.
Il serait inutile et beaucoup trop long de nous
étendre davantage ici sur le gisement des craies y
et de foire mention de celles d’Angleterre , de
Malte, etc., qui ne diffèrent guère de celles dont
nous venons de parler.
S I L
Du calcaire coquillier, disposé en bancs ou en
couches.
Si l’on disait aux neuf dixièmes des habitans de
Paris, choisis dans la classe même de ceux qui
ont reçu la meilleure éducation, mais à qui l’histoire
naturelle est étrangère : Votre immense cité y
ses portiques, ses tours, ses temples, ses monu-
mens publics et la presque totalité de vos habitations^
ne sont formés que des dépouilles d ’animaux
marinsyils seraient bien étonnés d’un pareil
langage, et' cette vérité, loin de fixer leur attention
au premier abord, serait regardée, peut-être,
comme l’a été dans les premières années celle de
la découverte, bien constatée, des pierres atmosphériques.
Il ne fout point être étonné de cela; les
progrès des connaissances humaines ne marchent
qu’à pas très-lents.
Mais est-on bien assuré que ces blocs énormes
qu’on transporte journellement pour les constructions
de cette vaste capitale doivent leur origine
à des corps marins? Non-seulement le fait est des
plus certains pour celui qui, muni des connaissances
préliminaires, prend la peine de les observer
avec soin ; mais on peut affirmer aussi
que la majorité des bancs superposés les uns au-
dessus des autres, jusqu’à des profondeurs qu’on
n’a point encore pu atteindre, ne sont presque entièrement
composés que d’une seule espèce de
coquille en forme de vis, à laquelle les naturalistes
ont donné le nom de cérite, et qui a le plus
grand rapport avec une coquille qu’on trouve en.
très-grande abondance dans plusieurs parties des
mers indiennes, (t)
(1) Cette coquille est le cerithium cerratum, qui est
figuré dans le superbe ouvrage anglais de Marty n „
toru, I, planche 12, lettre G , et qu’il a nommé cia va
rugata. Elle a été figurée d’après une de celles qu’on
trouve eu si grand nombre aux lias-des-Amis.