arec la lave amygdàloïde décrite sous
le n.° 5 de la i y* section, quant à la forme
et à la disposition des globules, mais qui
en diffère en ce que ces globules y sont
calcaires , tandis qu’iei ils sont zéoli-
thiques.
Cette lave vient de Montecchio-Mag-
giore, dans le Vicentin, où je l’ai recueillie
moi - même : c’est encore un
bel exemple contre la théorie des infiltrations
fi).
On en trouve d’analogues à Lipari ,
au Vésuve, aux monts Euganéens, etc.
T R O I S I ÈME S E C T I O N .
Lave amygdaloïde avec s dibite.
OBSERVATIONS.
Quoique la stilbite ne soit pas très-
ëloignée , dans l’ordre des rapports , delà
zéolithe ou mèsotype de M, Haüy, ce cé-
(i Voici de qu ’lie manière s’exprime Breislack , (Voyez les savantes
descriptions des produits du Vésuve, qu’il a publiées dans son Voyage
dans la Campanie .. tome I , page 177 ) : « J'invite les naturalistes à
cc réfléchir sur la nature des substances qu’on dit infiltrées, sur celles
« qu on prêt nd avoir subi l’infiltration , sur les circonstances locales
« et les phénomènes que présentent les parois des cavités dans lesc
quelles elles devraient avoir eu lieu : peut-être se convaincront-ils
« que ce mot infiltration a joué dans la minéralogie un rôle fort
« ressemblant à celui du phlogistique dans la chimie. La manière
lèbre minéralogiste reconnut entre ce9
deux substances des caractères différentiels
assez marquans pour en former
deux espèces distinctes. Voy. tom. III.
pag. 161, du Traité de Minéralogie de
cet auteur, où ces caractères sont très-
bien développés.
Il est vrai que les trois terres qui entrent
comme principes constituans de la
zéolithe , sont les mêmes que celles qui
ont servi à la formation de la stil-
bite. La silice, dans la zéolithe, y est
pour 50,^4 pour cent, et la cliaux pour
9,46 : dans la stilbite , la première
pour 5ot et la seconde pour 9. La différence
n’est pas bien grande, mais elle
est beaucoup plus marquante quant à
Y alumine, y qui s’élève à 29,30 dans
\a. zéolithe, tandis qu’elle n’arrive q u i
17 dans la stilbite', il en est de meme
de l’eau, qui est dans c e lle -c i 17,5,
tandis quelle n’est que 10 dans la
zéolithe.
Tout roule donc sur des proportions
de quantité, principalement sur i’alu-
« dont la zéolithe est mêlée aux laves du mont Somma, du Pa-
e Aouan et des îles de L ip a r i, celle dont elle est répandue dans
« leur c a v ité , repousse toute idée d’ infiltration.......... Personne ne
« fait plus que moi profession d’une estime sentie des talens et des
« connaissances de D o lom ieu , auquel je suis d’ ailleurs personnelle-
« ment attaché par d'anciens rapports d’amitié ; mais après avoir
« long-temps suivi cette doctrine de l ’infiltration, i l m’a fallu 1 a -
« bandonner. a