pire des volcans. Il est possible aussi que
dans la circonstance dont il s’a g it, les
deux fluides aient exercé simultanément
leur action pour parvenir au m êm e
but.O
n peut ranger' ici la plupart des
laves résinites ou résiniformes de D o-
lom ieu , quelle que soit la co u leu r,
lorsqu’on y distingue des cristaux de feldspath
plus ou moins réguliers, et que la
pâte a un aspect résineux ou de p ech -
stein , telles que plusieurs de celles qu’on
trouve en ce genre à Vulcano.
2. ........ Pechstein porphyre d’un noir foncé verdâtre
, d’un éclat brillant, mais un
peu onctueux • d’un aspect vitreux j
rayant le verre j point attirable à Vaimant
; d’une contexture qui tient du
■ grenu et du lamelleux • point de feldspath
apparent -, fusible au chalumeau
en émail très-blanc.
Existe au-dessus du village des Gardes,
en Auvergne, sur une éminence du vallon
étroit et profond qui sépare le Cantal
du Puy-de-Griou. Messieurs Mossier et
Grasset découvrirent les premiers le gisement
de cette belle variété de pechstein
porphyre.
L’aspect vitreux de ce pechstein rappelle
si fort l’idée d’une substance vitrifiée,
qu’il n’est point étonnant qu’on
l'ait considéré comme une sorte d’émail
de volcan. Cependant les véritables obsidiennes
n’ont point ce luisant onctueux:
leur cassure est toujours vive et tranchante,
et a un autre caractère. En tirant
ce pechstein porphyre de la section
des verres, proprem ent.dits, je ne prétends
pas l’exclure par là de la classe
des substances attaquées par le feu: mais
je le considère com m e différemment modifié
que les véritables verres volcaniques.
Je pourrais m ultiplier ces exem ples , j I
si je n étais forcé de m e restreindre :
mais les faits énoncés ci-dessus sont plus
que suffisans pour faire sentir la nécessité
qu’il y avait d’établir la division des j f l
pechsteins volcaniques, ligneux, siliceux
et porphyritiques, ce qui nous conduit
naturellement à la division des substances
véritablement vitrifiées, aux obsidiennes
proprement dites.