on est s arts reproche ; on ne meurt
point, on s’endort paisiblement pour
toujours. Il mourut en effet de cette manière
un an après. La calcédoine qu’il
découvrit était si limpide dans quelques
échantillons qu’il possédait , qu’il la
considérait comme un véritable verre,
ce qui valut à cette substance le nom
de muller glas ( verre de Muller).
Celle qu’on trouve dans les carrières
volcaniques de Bocheneim, ouvertes à
peu de distance de Francfort, est sur
une lave altérée, demi - dure , sur la
surface de laquelle elle forme une sorte
de vernis calcédonieux , transparent
et comme vitreux, mais recouvert de
petits mamelons de la même substance.
4-° Id. Semblable à la précédente, sur
une lave poreuse un peu altérée : du
cratere de Mont-Brut, dans Vancien
Vivarais. Cette calcédoine , qui est
presqu’aussi transparente que le verre,
est rare dans cet ancien volcan éteint;
j’y en recueillis un échantillon en 1776.
M. de la Metherie, qui visita Je même
volcan quelques années après, en trouva
un second qu’il donna à Romé Delisle ,
et Mi Hell, un troisième en 1783. Je
n’en ai plus retrouvé, quoique j’aie visité
un grand nombre de fois , depuis cette
époque, ce beau cratère, un des plus
remarquables du Vivarais.
5.“ Id. Du Vésuve, trouvée par Hamilton,
en petits globules semblables à
des perles, dans la lave de l’éruption de
1767.
Thompson observa des masses de
sablé volcanique, réunies par un ciment
siliceux, près de la bouche d’où sortit
la lave de 1794.
6.° Id. Du Montamiata dans le
Siennois.
Cette calcédoine plus ou moins transparente
, plus ou moins vitreuse , est
tantôt globuleuse , tantôt cylindrique ,
quelquefois filamenteuse , mamelonnée ,
nacrée et comme perlée.
C’est la fiorite de Thompson, Yamia-
lite du professeur Georges Santi , le
quartz hyalin concrétionné de quelques
minéralogistes ; mais comme c’est une
véritable calcédoine , il faut lui conserver
son nom.
Celle qui imite les perles se trouve
sous un lit de tuffa jaunâtre, grumeleux
, à la Fontaine de la Ferna , au-
dessus de Castel-del-Yiano. La variété
qui est blanche et très-opaque, est attachée
à un peperino, qui constitue le
sol des chàtaigneries de la commune
d’Arcidosso , sur la même montagne de
Montamiata, où est aussi la commune
de Santa-Fiora (1).
(i) Vid. Voyage au Montamiata» et dans le Viennois , par le
docteur Santi , traduction française, tom. I , pag. 106.