rielii ma collection de magnifiques morceaux en
ce genre, et qui en a donné de belles suites au
Muséum d’histoire naturelle.
Des porphyres, enfin, a hase de feld- spath
compacte plus ou moins pur, et a cristaux de feldspath
en parallélépipède, se sont aussi trouvés
quelquefois dans le cas d’éprouver la modification
particulière cjui leur a îrnprime un caracteie ana-
lo°*ue a celui des bois siliceux 9 et des silex ordi-
naires dont il a été fait mention : ces porphyres
ont dans ce Cas une apparence plus vitreuse peut-
être encore cjue les autres substances pierreuses
ci-dessus désignées 7 au poiirtxjiiil est ai rive sou*-
vent qu’on en a pris quelques-uns pour de véritables
vitrifications volcaniques. On peut les rapporter
aux pechsteins porphyres de M. Werner.
Mais si l’on trouve quelquefois des pechsteins
porphyres en morceaux isoles dans les tuffas ou
parmi d’autres matières volcaniques, je ne dois
pas omettre de dire qu on en a reconnu dans
■ d’autres gisemens au milieu des laves compactes ,
si bien caractérisés, que quelques naturalistes
les ont considérés dans ce cas comme de véritables
courans de laves porphyritiques vitreuses.
M. Grasset, de Mauriac , qui connaît très-bien
les productions volcaniques de l’Auvergne, les a
observés sous ce point de vue.
M. Mossier, de Clermont, et M. Grasset
trouvèrent, en 1801, le pechstein - porpliyre
De Cliazëty au Cantal, mais en morceaux isolés;
ce ne fut qu’en i 8o3 que ces deux observateurs
en reconnurent le véritable gisement, disposé
en grandes coulées. M. Grasset découvrit,
en 1804, d’autres coulées de la même substance,
les unes à l’ouest du Cantal, les autres au pied
de cette montagne volcanique.
Une note indicative e'erite de la main de
M. Grasset, et qui aecompagnoit de très-beaux
échantillons qu’il eut la bonté de me donner,
atteste qu’il considérait les pechsteins porphyres
dont il s’agit, comme des laves porphyritiques
réduites à l’état d’émail et de verres volcaniques*
Je sais très-bien qu’il existe, quoique rarement,
quelques courans de laves vitreuses ; Dolomieu
etSpallanzani en avaient observe's à l’îLe de Lipari,
et ces deuxsavans naturalistes m’envoyèrent dans
le temps «de beaux morceaux tirés de ces cou-
rans ; c’est parce que je puis comparer ceux-ci aux
pechsteins porphyres du Cantal, que j’y reconnais
quelques différences. Ceux de Lipari sont incontestablement
de véritables verres volcaniques ;
ceux d’Auvergne ont un aspect gras, luisant et
resiniforme, qui tient particulièrement des pecb--
s teins.. Cependant les doutes que j ’élève ici sur
l’état vitreux des pechsteins du Cantal doivent
être subordonnés à l’examen des lieux, -que je n’ai
pas encore été à portée de voir.
Je ne prétends pas nier par-là la volcanisation de 38 *