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Vér lorsque lés circonstances exigeront
dé lui allouer une autre place ; mais en
attendant, Sâ contêiture, sa disposition
granuleuse, né m’ont pas permis de la
ranger autre part.
12. -— —:— - Làve granitoïdé analogue à la précédente,
ët qui n’en diffère (|üè par de légères
modifications ; tèlleè, par exemple, que
celle du fer ôligiste , qui, au lieu detre
dispose én petites écailles, s’y trouve
configuré èn lamés presque aussi grandes
que l’ongle, dont les faces sont marquées
dé petites lignes multipliées qui
courent parallèlement les unes à côté
des autres , et dont la disposition
gênerale donne naissance à des lames
hexaèdres.
Le fér oxidulé y est aussi abondant
que dans l ’échantillon du n.° 1 1 , disposé
dé là même manière, d’une couleur
aussi noire , ayant un aspect vineux
, semblable à celui de l’obsidienne
ên grain, mais étant tout aussi atlirable
à l ’aimant, que le fèr oxidulé décrit
dans le numéro précédent.
Le titane silicéo-câlcaire qui forme le
fond dé la lave, est d’une consistance
plus dure, d’un blanc légèrement jau-
faàtre, en cristaux informes, confus et
comme granuleux, mais translucides
quoique un peu frittés : le fer oxidulé,
distinct par la couleur, së croise et s’entrelace
dans tôtfs lés sens avec le titane ;
DES P R O D U I T S VOL C ANIQUE S .
tandis que le fer oligiste est disséminé
en lames qui paraissent avoir été semées
au hasard. Celte lave est susceptible de
recevoir le poli ; mais 1 on y voit,
ainsi que dans la précédente, plusieurs
pores qui s’y manifestent de distance en
distance, et qui en diminuent un peu
l ’éclat. Je dois observer en passant que
l’une et l ’autre espèce de fe r , si abondamment
disséminées dans cette lave,
sont combinées avec du titane, ainsique
je le dirai plus particulièrement dans la
section des sables ferrugineux des volcans.
Je découvris cette seconde variété
de lave granitoïdé titanèe, sur une
des pentes inclinées du volcan eteint de
Beaulieu, à deux lieues d A ix , dans 1 ancienne
Provence, au-dessus d un petit
ruisseau dont le sable est mêlé de beaucoup
de paillettes et de grains de fer oxidulé
, qui sont entraînés, par les pluies,
de l ’escarpement voisin où est la lave
en question , formant une espèce de
grande coulée qui a plus de vingt pied«
d’épaisseur moyenne, sur une longueur
apparente de plus de soixante. Une partie
de cette coulée entre en décompostr
tioa par l’oxidalion du fer, et les pluie?
l ’attaquent facilement, et entraînent le?
portions réduites en sables dans le lit
du ruisseau; mais les parties supérieures
sont intactes et solides. C’est de là que } ai