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wolfram, avec toutes les ressources de l’art, n’ont
j>u amener le métal renferme dans cetie substance
qu’à une masse spongieuse, parsemée de très-
petits grains brillans, d’un blanc grisâtre, durs
et cassans, sans pouvoir en former un bouton métallique
propre à être pesé : j’ai assisté à cette
expérience.
Scheelinferruginë. Haüy, Traité de minéralogie,
tome IV, page 3i 4, le wolfram de quelques
minéralogistes ; brun noirâtre un peu métallique
: la lime l’attaque facilement, il est très-
pesant ; sa poussière est d’un brun un peu violâtre,
cassure transversale raboteuse ; n’a aucune action
sur le barreau aimanté, quelquefois cristallisé, mais
souvent lamelleux et comme strié ; amorphe.
On le trouve en France, dans le département
de la Haute-Vienne, à la montagne du Puy-les-
Mines, du côté de Saint-Léonard, à Altemberg
en Misnie, à Zinwalde en Bohême, à Wertunfors
en Westmanie. Il accompagne aussi les mines d’étain
de haxe, et celles de Cornouaille ; il contient
souvent un peu de manganèse.
HH
!'Analyse du scheelin ferruginé par MM. Vauquelin
et Hechu
,
Acide Scheelique, 67 ; oxide de fer, 18; oxide
de manganèse, 6,a5; silice, i,5o; perte, j,25.
Scheelin calcaire. Haüy, Traité de Minéralogie;
couleur blanche, quelquefois d’un blancjaunâtre,
d’autrefois brunâtre, transparent, éclat
gras, cristallisé, informe; il contient l’acide scheelique
et la chaux. On le trouve particulièrement
près de Schlaekenwald, à Altemberg et à Marien-
berg en Saxe, à Schonfeld et à Zunrwalde en
Bohême, etc*
MAN GA NÉS E.
Le manganèse est un métal utile dans plusieurs
arts. Celui de la verrerie ne peut s’en passer pour
enlever au verre toute espèce de principe colorant
qui nuirait à sa limpidité et a sa transparence;
c’est avec le manganèse que l’on obtient 1 acide
muriatique sur-oxigéné ; enfin le manganèse fournit
à la physique et à la chimie, le gaz oxigene.
: M. Haüy ne fait que deux espèces du manganèse,
le manganèse oxidé ét le manganèse phosphate,
et je crois quil a raison, jusqu’à ce qu’a 1 exemple
de PicotLapeyrouse, quelques minéralogistes nous
fassent connaître du manganèse natif. Car celui
que ce savant naturaliste a observé dans les mines
de fer de la vallée de Vicdessos dans le comte de
Foix, ëst en trop petite quantité et n’a pas été soumis
à une analyse rigoureuse ; mais nousn en avons
pas moins d’obligation a Lapeyrouse de nous avoir
fait connaître dans un. très - bon mémoire inséré
dans le Journal de physique, 1780, p. 67, de
nombreuses variétés de manganèse oxide.
Manganèse oxidé, gris, brun, noir, violet,
rose, d’un blanc argentin.