île leur formation et de leur entière décomposition.
On trouve des laves analogues, mais
moins altérées , dans les environs de
Glascow en Ecosse. Voyage en A n gleterre
et en Ecosse , t. 1 , pag. 248.
I l y a des laves en boules qui proviennent
aussi de la décomposition des
laves compactes prismatiques ; c ’est-à-
dire qu’on trouve dans quelques circonstances
des laves compactes prismatiques
à quatre , à cinq et à six pans,
très-saines et très-dures dans leur partie
intérieure, mais dont les angles s’altèrent,
se décomposent et donnent naissance à
une boule qui paraît sortir du centre du
prisme. Voyage en Angleterre et en
Ecosse, t. I ,p a g . 248.
M. Delarbre en a reconnu et décrit de
semblables en Auvergne. Journal de
Physique.
VI.e DIVISION.
Laves en larmes.
Ces laves se présentent sous la forme
de petites masses oblongues qui ont plus
ou moins la figure de larmes. I l y eu
a depuis la grosseur d’une noisette jusqu’à
celle d’un oeuf et 4nême de plus
grandes. Elles renferment souvent dans
leur centre un fragment d’une substance
étrangère, comme de granit, de chryso-
DES PRODUITS VOLCANIQUES . 4 l 7
lith e , etc. On en trouve au Vésuve; dans
le cratère de Mont-Brûl, en Yivarais;
en Auvergne.
D E U X I ÈME CLAS SE.
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Laves poreuses.
i . re D I V I S I ON.
Laves poreuses pesantes.
g. - .....—---------A grands pores oblongs ; Au Vésuve , à
l ’Eblna , au mont Hécia, en Vivarais,
en A u v e rgn e , etc.
2. ---------------A grands pores irréguliers. Dans presque tous
les lieux dénommés ci-dessus.
5. ■ ■ ■ — —— A pores. moins grands et presque tous
ronds. Dans une la v e , en partie poreuse
et en partie compacte, du mont Meissners,
dans le pays de Hesse-Cassel (1).
(1) Je fais mention ici de cette lave poreuse qu’on, trouve aussi
dans d'autres contrées volcaniques , parce que le mont Meissners ?
fort renommé en Allemagne, a été visité par beaucoup de naturalistes,
et nommément par M. Werner, qui jouit d'une si grande et
si juste réputation parmi les minéralogistes, mais qui, professant la
doctrine neptunienne, n'a reconnu, sur le mont Meissners aucune
trace de volcan. Je fis, en 1798, le même voyage, et j'étudiai très-
attentivement cette montagne pendant deux jours que j'employai à
l'observer. J’eus toutes les facilités pour remplir mon but5 car le
Landgrave avait eu la bonté de donner des ordres à un officier des
mineurs, qui réside sur une des croupes élevées de la montagne,
de me recevoir et de me donner tous les renscignemens dont j'aurais
besoin: ce qui fut exécuté de point en point. Je reconnus que la
base de cette haute montagne est formée, d'abord de calcaire dur
renfermant quelques ammonites, de calcaire marneux, et au-dessus