C L A S S I F I C A T IO N 1
Dunbarton, en Ecosse ; on la trouve aussi
quelquefois dans une lave intacte.
Analcime en petits cristaux isolés dodécaèdres
à faces trapézoïdales, derni-
transparens , mais d’une teinte légèrement
lavée de gris y dans une la ve cTun
gris blanchâtre ressemblante à du trip
o li , et pénétrée de toute part d’une
multitude de très-petits corps sphériques
d’ un gris plus foncé , opaques, mais
un peu translucides sur les bords et
rayant le verre, inattaquables aux acides
et se fondant au chalumeau en
verre transparent. C’est un analcime en
petits grains sphériques, qui ressemblent
par la forme et la grandeur,
a de là graine de senevé ; quelques petits
cristaux blancs, demi-transparens,
de spath calcaire , sont disséminés h
coté des cristaux d'analcûne, et des
petits globules de la même substance.
Cette singulière lave amygdaloïde ,
à cristaux et à globules d’analcime ,
mélangés de quelques petits cristaux de
spath calcaire, a éprouvé un mode particulier
d’oxidation qui a altéré sa couleur,
diminué sa pesanteur, détruit sa
dureté, sans porter atteinte aux petits
globules sphériques et aux cristaux d’analcime
, ni à ceux de spath calcaire
qui y sont renfermés.
Je connais un exemple analogue,
d’une lave compacte, noire, dure, ha-
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saltique , dont on peut sdivre les divers
degrés d’altération , entièrement
convertie en substance ocreuse, rouge,
douce au toucher et comme argileuse,
tandis que les pyroxènes noirs et quelques
globules de feld-spatli quelle contient
sont très - légèrement altérés. Je
crois devoir rappeler ce fait, afin qu on
ne considère pas la lave altérée de
l ’Etlina, dont je viens de faire mention ,
comme une lave boueuse, et les globules
ainsi que les cristaux d analcime et de
spath calcaire, comme déposés par infiltration
dans les places qu ils occupent.
Cette lave altérée , ne fait point
mouvoir le barreau aimante, elle est
inattaquable aux acides, et fond au chalumeau
en un verre noir opaque.
Q U A T R I E M E S E C T I O N.
Lave amygdaloïde avec sarcolithe.
O B S E R V A T I O N S .
Thompson, que la mort a enleve' de trop bonne
heure a l’histoire naturelle des volcans, et qui
faisait depuis long-temps son séjour à Naples ,
trouva dans les laves de la Somma, au Vesuve,