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CLASSIFICATION.DES OPHIDIENS.
Du venin. De la langue. Des intestins et des autres
viscères, tels que le pancréas , la rate, le foie, les
reins. Des organes delà génération. De la déglutition.
De la digestion. Des organes de la circulation. De la
respiration. Du cerveau et des nerfs. Des organes de
l'odorat, de la vue , de l'ouïe , des téguments. Formes.
Teintes. Variétés. Serpents monstrueux. Ennemis des
Serpents. Propagation. Développement. Habitudes.
Fables et préjugés. Histoire de l'Ophiologie. Revue
synoptique. Ces trois derniers chapitres sont traités
avec plus de détails que les sujets précédemment indiqués
, et l'auteur a terminé ce volume par un mémoire
fort étendu , auquel il a donné pour titre : Essai sur la
distribution géographique des Ophidiens ou de la répartition
des Serpents sur les différents points du
globe.
Le second volume est uniquement consacré à la description
des genres et des espèces déjà indiqués, sous
le titre de Revue synoptique, dans le chapitre qui précède.
Nous le répétons, l'auteur, se laissant guider
par ce qu'il nomme la Physionomie des Serpents, ou
d'.!près leur manière d'être générale, n'a pas assigné
de caractères véritablement essentiels : il suppose que
leur port, leurs conformations , leurs habitudes , doivent
faire distinguer et rapprocher les espèces. Aussi
les genres, ainsi qu'on va le voir par l'analyse que
nous allons en présenter, laissent-ils un certain vague
et une hésitation qui devient encore plus sensible
lorsque l'on rapproche les unes des autres les espèces
qui y sont comprises , quoique plusieurs , même d'après
l'avis de l'auteur, ne semblent pas réunir les notes
qui ont servi à les y faire inscrire. Il avoue , dans
beaucoup de cas , qu'on ne peut souvent apphquer ces
AUTF.TJRS. SCHLEGEL. 5,
notes distinctives (jue très-vaguement, quand on cherche
à reconnaître les espèces plutôt au moyen des caractères
isolés , qu'à leur port et à leur physionomie.
Enfin, on peut dire de cette classification qu'elle est
le résultat des facultés instinctives de l'auteur, qu'il
n'a pu transmettre au lecteur, ce qui est fâcheux en
histoire naturelle.
Le corps de tous les Serpents est très-allongé ,
Ipourvu d'une queue, revêtu d'écaillés dures; il se
|meut au moyen d'ondulations latérales : leurs côtes
J sont libres ; ils sont susceptibles d'un élargissement
extraordinaire dans la région du tronc , ainsi que la
charpente osseuse de la tête et la mâchoire inférieure.
Ils sont distingués en non venimeux et en venimeux.
Ces derniers sont caractérisés : !<> par la présence de
glandes qui sécrètent une humeur délétère lorsqu'elle
est inoculée ou introduite par des dents creuses ou
crochets osseux canaliculés plus longs que les autres
dents ; par un museau gros, arrondi, et 3« par une
queue courte, grosse et conique.
M. Schlegel distribue en six familles LES SERPENTS
NON VENIMEUX. D'après leur manière de vivre, il
les désigne sous les noms qui suivent : 1« Les Serpents
fouisseurs. Les Serpents lombrics. 3» Les
Serpents terrestres. Les Serpents d'arbres. 5" Les
Serpents d'eau douce. Les Boas. Il serait difficile
de dire en quoi ces familles diffèrent, excepté par
leurs habitudes et une sorte d'analogie de formes et
de manière d'être pour tous les genres ainsi rapprochés
sous ces titres. Nous- allons cependant essayer
de les faire connaître, en empruntant à l'auteur
les phrases dont il s'est servi pour les réunir en
genres.
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