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5 9 0 A Z ÉMIOPHIDE S TOR T R I G I E N S .
centimètres ; e t , parmi ceux que renferme notre musée, il en
est plusieurs qui n'ont pas une étendue longitudinale beaucoup
moindre.Voici au reste les principales dimensions du plus grand.
Longueur totale. 75".2(Bie.Long.2"6'". Tronc. Long. 70" 2"'.
Queue. Long. 2" 7"'.
PAT R I E et MOEURS. Cette espèce, qui est très-commune à la
Guyane hollandaise et à la i^uyane française, ne paraît pas encore
avoir été observée au Brésil ; mais elle habite beaucoup
plus au sud, ainsi que l'atteste un individu de notre musée, qui
a été recueilli par M. d'Orbigny dans la province de Buénos-
Ayres.
Les Rouleaux scytales semblent se nourrir principalement de
Batraciens péromèles; car nous en avons trouvé des débris dans
leur estomac, et M. Schlegel rapporte qu'un de ces serpents a
été tué à Paramaribo par M. Dieperinck, au moment où il avalait
une Cécilie.
Les femelles font leurs petits vivants.
II« GENRE. CYLINDROPHI S. — CYLINDMOP
m S [ i ) , Wagler .
{Ilysitty Hemprich; Anilius^ Oken-, Torquatrixy
Haworth).
C A R A C T È R E S . Pas de dents inter-maxillaires. Narines
sub-verticales, ouvertes chacune dans une plaque sans
scissure. Yeux subverticaux, à pupille ronde. Pas
d'inter-nasales, mais les sept autres plaques sus-céphaliques
ordinaires et , en plus , une inter-pariétale; pas
de plaques frênaies, de préoculaires, ni d'oculaires,
mais une paire de post-oculaires. Ecaillure lisse , scutelles
sous-caudales entières.
Les différences sur lesquelles nous nous fondons pour
séparer les Cylindrophis des Rouleaux, consistent en ce que
leur os inter-maxillaire est dépourvu de dents, que leur plaque
nasale n'offre point de fente au-dessus du trou dont elle
( I ) Ky^ivifoc, cyl indre i et ()<fis, serpent.
T O R T R I C I D E S . G . C Y L I N U R O P H I S . 5 9 1
estpercée, et que leur oeil, de même que chez la plupart des
Serpents, est tout à fait à découvert, n'ayant plus de plaque
qui s'étende en plein sur lui, comme il en existe au contraire
chez les Rouleaux, les Scolécophides et les Uropeltides.
^ Le crâne des Cylindrophis comparé à celui des Rouleaux
n'en diffère que par la dimension un peu moindre des os
mastoïdiens, qui toutefois ne jouissent pas encore de la plus
légère mobilité. Leurs yeux^ qui ne sont pas tout à fait
aussi petits que dans le genre précédent, ont pour entourage
squammeux,une plaque pré-frontale, une sus-oculaire,
une post-oculaire, la troisième et la quatrième supérolabiale.
Le nombre des dents est de dix à douze de chaque
côté , à la mâchoire d'en haut aussi bien qu'à celle d'en
bas, de sept ou huit, de chaque côté également, aux palatins,
et de six ou sept aux ptérygoïdes internes.
Les crochets anaux des Cylindrophis étant un peu moins
petits que ceux des Rouleaux, ils sont plus aisés à apercevoir
au fond des cavités qui les renferment, cavités dont
l'intérieur est coloré en noir, ainsi que les ergots eux-mêmes.
Wagler, à qui l'on doit l'établissement du genre Cylindrophis
, semble avoir complètement méconnu les rapports
intimes qui lient ce groupe à celui des Rouleaux : en effet,
au lieu de les placer l'un à côté de l'autre, il les a séparés par
les Uropehis, les Catostomes, les Elapoidis et les Xénopeltis,
qui en sont on ne peut plus différents à plusieurs
égards.
T A B L E A U S Y N O P T I Q U E D E S E S P E C E S D U G E N R E C Y L I N D R O P H I S .
Espèces.
„ ^triangulaire, comme tronquée à son extrémité, i . C. DOS-ITOIR.
l a r g e . . . 2 . C . ROCSSITRE.
conique, non tronquée : mui e au'
é t r o i t . . . 3 . C . TACHETÉ,
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