
 
        
         
		ifiiii.!  
 i  îï  
 ill  
 k  a  
 356  REPTILES  OPHIDIENS.  
 ment  déclives  de  chaque  côté  de  leur  ligne  mediolongitudinale, 
   ou  bien  encore  creusées  en  gouttière,  
 particularité,  il  est  vrai  ,  que  le  coelopeltis  lacertina  
 de  Wagler  a  seul  encore  offerte jusqu'ici.  Leur  surface  
 est  tantôt  parfaitement  lisse,  tantôt  finement  
 striée,  tantôt  londtudinalement  relevée  d'une  arête  
 plus  ou moins  apparente.  
 Les  scutelles  nommées  abdominales  et  celles  appelées  
 sous-caudales  sont  constamment  lisses,  mais  de  
 izrandeur  variable,  leur  diamètre  transversal  étant  tJ  '  
 tantôt  inférieur,  tantôt  supérieur  à celui  de  la  surface  
 du  corps  qui  porte  sur  le  sol  dans  l'acte  de  la  reptation. 
   Les  abdominales  sont  toujours  d'une  seule pièce,  
 tandis  que  les  sous-caudales  sont  le  plus  souvent  divisées  
 longitudinalement  en  deux  moitiés  égales,  
 ordinairement  d'un  bout  à  l'autre  de  la  queue,  
 quelquefois  dans  une  certaine  portion  seulement  de  
 rétendue  de  cet  organe.  Le  nombre  des  unes  et  des  
 autres  est  plus  ou  moins  considérable,  dans  les  espèces, 
   suivant  que  celles-ci  sont  plus  ou  moins  allongées  
 ;  d'où  il  résulte  naturellement  qu'il  n'est  jamais  
 semblable  chez  les  deux  sexes  de  chaque  espèce,  les  
 mâles  étant  toujours  plus  courts  que  les  femelles.  Il  
 varie même d'individu à individu  se ressemblant  sexuellement  
 et  spécifiquement  ; mais  dans  des  proportions  
 beaucoup  moindres  qu'on ne  l'a  cru jusqu'ici;  attendu  
 que  les ophiologistes,  nos devanciers  , en  constatant  le  
 nombre  des  scutelles  des  espèces  qu'ils  ont  décrites,  
 n'ont  point  eu  égard  au  fait  important  que  nous  
 venons  de  signaler,  c'est-à-dire  à  la  différence  qui  
 existe  entre  les  deux  sexes,  relativement  à  la  grandeur  
 du  corps.  
 Plusieurs  Azémiopbidesont  l'extrémité  de  la  queue  
 m  
 AZÉMIOPHIDES.  
 emboîtée  dans  une  squamme  spiniforme ;  mais  aucun  
 ne l'a pourvue  d'une  suite  d'écaillés  conformées  comme  
 celles  qui  composent  l'appareil  bruyant,  que  jusqu'à  
 présent on n'a  encore  observé  que  chez  les Crotales  ou  
 Serpents  à  sonnettes.  
 Ici  se termine  l'examen  que  nous  nous  étions  proposé  
 de  faire  de  celles  des  parties  des  Azémiopbides  
 cui  fournissent  les  caractères  à  l'aide  desquels  il  est  
 on ne  peut  plus  facile d'assigner  à chacun  de  ces  Serpents  
 la  place  qui  lui  appartient  véritablement  dans  ï  
 le  présent  sous-ordre,  sous les  rapports  de  la  ressemblance  
 et  de  l'analogie.  
 Le tableau  mis en  regard  de  cette  page  est  l'exposé  
 analytique  des  particularités  différentielles,  les  plus  
 notables  que  présentent  relativement  à  leur  appareil  
 dentaire,  les  familles  appartenant  à  cette  seconde  
 grande  division  des  Ophidiens  ;  familles  dont  nous  
 allons  successivement  faire  l'histoire  suivant  l'ordre  
 des  numéros  placés  à  la  gauche  de  la  colonne  qui  
 renferme  leurs  noms.  Cet  ordre  est  tel ,  que  commençant  
 par  les  genres  d'Azémiophides  qui  tiennent  
 encore  des  Sauriens  par  quelques  points  de  leur  
 organisation,  nous  terminerons  par  ceux  qui  s'éloignent  
 beaucoup  de  ces  Heptiles,  pour  se  rapprocher  
 au  contraire  des  Serpents  venimeux  proprement  
 dits  ou  Thanatophides,  dernier  terme  de  la  série  
 ophiologique,  vers  lequel  doivent  nous  conduire  graduellement  
 les  Aphobérophides  et  les  Apistophides.  
 M  
 iil  '