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4^0 PYTHONIENS APROTÉRODONTES.
1820. Boa cannata, Merr. Tent. syst, ampli, pag. 86, n° 3.
1820. Boa cannata. Kuhl und van Hasselt. Vergleich,
anatom. pag. 80.
1821. Boa mrinata. Schneid. Klassif. Riesenschlang. (Denkschrif.
Akad. Wissenschaft. Münch, torn. 7, pag. 118).
1826. Boa cannata. Fitzing. Neue classif. R^pt. pag. 54.
1827. Boa cannata. F. Boié. Isis, torn. 20, pag. 514.
1829. Boa cannata. G. Cuv. Règn. anim. 2" édit. tom. 2,
pag. 79 , note 2. '
1830. Enygrus. (Zusammengedruckter Schlinger, Merr.
Ann. Wetter.) Wagl. Syst. araph. pag. 167: exclus, synon. Bon
regia. Schaw. ( Python Begins, nobis.)
1831. Boa cannate. Griff. Anim. Kingd. Cuv. voi. 9, pag. 255
(en note).
1831. Cenchris ocellata. Gray. Synop. Rept. pag. 97, in Griff.
Anim. Kingd. Cuv. voi. 9.
1837. Boa cannata. Schleg. Ess. Physion. Serp. Part.génér,
pag. 176, n. 7, et Part, descript, pag. 397 , pi. 14, fig. 12 et 13.
1840. Boa cannata. Filippo de Filippi. Catal. ragion. Serp.
Universit. Pav. (Biblioth. Ital. tom. 99, pag.).
1842. Candoia cannata. Gray. Synop. Famil. Boidae (Zoolog,
misceli, pag. 43 ).
DESCRIPTION.
FORMES. La tête de l'Énygre caréné, qui est très-déprimée,
serait parfaitement plane en dessus, si les régions sus-oculaires
n'étaient pas distinctement bombées; elle paraît faiblement
étranglée au-devant des yeux, en raison du léger renflement
que présentent les deux lèvres au niveau des plus longues
dents des mâchoires ; le tiers antérieur de sa face supérieure s'unit
à angle droit, de chaque côté, avec les régions frênaies. Le
diamètre de l'oeil est un peu moindre que la largeur du bout du
museau. Les ouvertures externes des narines sont circulaires.
Il y a, de chaque côté, à la mâchoire d'en haut, ainsi qu'à
celle d'en bas, vingt-cinq ou vingt-six dents , dont les deux premières
sont médiocrement développées, les trois ou quatre
suivantes fort allongées et très-grêles, et toutes les autres considérablement
moins longues que les précédentes et très-fines ;
on en compte une dizaine de courtes et égales entre elles le long
BOjÉIDES. G. ¿NYGRE. I.
de l'un et de l'autre palatin, et vingt-quatre ou vingt-cinq de plus
petites, à leur suite ou sur les ptérygoïdes internes^
La plaque rostrale est un peu moins large à son bord inférieur
qu'à son bord supérieur, qui ne se reploie nullement sur
le sommet du museau. La seule plaque nasale qui existe est
sub-trapézoïde. Inférieurement, l'oeil est bordé par deux des
plaques supéro-labiales, et dans le reste de sa circonférence ,
par huit à douze squammes quadrangulaires ou pentagones ,
dont les deux situées antérieurement ne sont pas aussi petites
que les autres. Entre la plus élevée de ces deux squammes préoculaires
et la plaque nasale , s'étend une série de cinq ou six
squammes frênaies, polygones, inéquilatérales, au-dessous des
deux dernières desquelles on en voit quatre de moitié plus petites
, formant une rangée au devant de la préoculaire la moins
élevée. Tout à fait à l'extrémité du dessus du museau, sont
trois squammes inter-nasales disposées sur une ligne transverse
, squammes dont la médiane affecte la figure d'un demi-disque,
tandis que les latérales sont sub-trapézoïdes. En arrière de
ces trois squammes inter-uasales, la face sus-céphalique est entièrement
garnie d'écaillés à plusieurs pans inégaux, qui deviennent
de plus en plus petites à mesure qu'elles approchent
de l'occiput, où leur dimension est distinctement moindre que
celle des pièces de l'écaillure du cou. Toutefois, il y en a quelques
unes de plus dilatées que les autres sur les régions sus-oculaires.
La lèvre supérieure est protégée à droite et à gauche
par une douzaine de plaques quadrangulaires ou pentagones,
parmi lesquelles il en est quatre , la seconde , la troisième et
les deux du dessous de l'orbite, qui présentent plus de développement
que leurs congénères. Le nombre des plaques de la lèvre
inférieure est de douze à quatorze de chaque côté ; toutes sont
quadrilatères , mais les quatre ou cinq premières sont plus hautes
que larges, au lieu que les suivantes sont plus ou moins
oblongues. La plaque mentonnière est en triangle sub-équilatéral.
Toutes ces diverses lames squammeuses qui garnissent les
bords de la bouche ont leur surface semée de petites éminences
granuliformes. Le sillon gulaire s'étend jusque vers le
milieu de la région dont il porte le nom, région qui offre partout
des écailles sub-rectangulaires , excepté pourtant vers le
commencement de sa seconde moitié, oii il en existe une quinzaine
, qui sont, les unes rhomboïdales , les autres en losanges.
REPTILES, TOME VI. 3l