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4 4 2 PYTHONIENS HOL0DONTES.
à l'autre rangées. Tout le dessous de la tête est revêtu d'écaillés
subrlioniboïdales,très-oblongues; il y en a de losangiques sur la
partie antérieure du tronc et de carrées sur la région postérieure
de celui-ci, ainsi que sur la queue.
Écailles du tronc: 55 rangées longitudinales, 426 rangées
transversales. Écailles de la queue : 33 rangées longitudinales,
102 rangées transversales. Scutelles : 292 ventrales, 86 souscaudales.
COLORATION. Un brun de suie un peu clair est répandu sur le
dessus et les côtés du corps, où l'on remarque çà et là des
écailles colorées en fauve, isolées ou bien réunies par petits
groupes. La région ventrale et la face inférieure du prolongement
caudal présentent un mélange des deux teintes précédentes
; mais le dessous de la tête, celui du cou, et la poitrine
sont d'un blanc jaunâtre.
DIMENSIONS. Longueur totale. 1' 6". Tête. Long. 5". Tronc,
Long. 1' 30". Queue. Long. 27".
PATRIE. Le Liasis Mackloti est une découverte faite dans
les îles de Timor et de Samao par MM. Macklot et Müller,
voyageurs naturalistes du gouvernement hollandais. Cette es
pèce, que M. Schlegel a mentionnée comme une variété de son
Python amethystinus, n'a point été rapportée de la Nouvelle-
Irlande à notre musée par M. Lesson, ainsi que le dit par erreur
le savant auteur de la Physionomie des serpents. Le seul exemplaire
du Liasis Mackloti que nous possédions, nous a élé
envoyé du cabinet d'histoire naturelle de Leyde.
4. LE LIÂSIS OLIVATRE. Liasis olivaceus. Gray.
CARACTÈRES. Une seule plaque frênaie de chaque côté, une
seule pré-oculaire, trois post-oculaires. Pas de fossettes à la
plaque rostrale, mais une, peu distincte, à chacune des supérolabiales
de la première paire, et une, bien prononcée, à chacune
des inféro-labiales des cinq paires qui précèdent les trois
dernières.
SYNONYMIE. 1842. Liasis olivacea. Gray. Synops. Fam. Boidae.
(Zool. miscell. march. 1842, pag.45.)
DESCRIPTION.
FORMES. Le Liasis olivâtre ressemble moins m\ Liasis amethystinus
et Childreni qu'au MacUoti. Toutefois on peut 5
PYTHONIDES, G. LIASIS. 44 3
même à la première vue, le distinguer aisément de ce dernier :
d'abord à ses formes plus grêles, ayant le tronc assez mince et
la queue trés-effilée ; puis à l'absence de toute trace de fossettes
à la plaque rostrale et aux supéro-labiales de la seconde paire ;
ensuite à ce qu'il a trois post-oculaires de chaque côté, au lieu
de deux, et deux petites pariétales, au lieu de quatre grandes;
enfin, à la petitesse de ses écailles, ainsi qu'au nombre plus
élevé de celles-ci et de ses scutelles du ventre et de la queue.
Le Liasis olivâtre a effectivement une quinzaine de rangées
longitudinales d'écaillés, une cinquantaine de scutelles ventrales
et une vingtaine de sous-caudales de plus que le Liasis de
Macklot.
La plaque rostrale de l'espèce du présent article représenterait
exactement un carré long, si la ligne de son bord supérieur
n'était pas brisée à angle très-ouvert; c'est aussi à des
carrés longs que ressembleraient les inter-nasales, si elles n'é^
taient pas un peu plus étroites en avant qu'en arrière. Les
fronto-nasales ont à peu près la figure de trapèzes oblongs ; les
frontales antérieures sont des quadrangles inéquilatéraux, dont
le plus petit côté est celui par lequel elles touchent à la frênaie.
La frontale proprement dite est grande et coupée à six pans,
deux latéraux assez étendus, deux antérieurs et deux postérieurs
beaucoup plus courts, formant un angle sub-aigu à chacune
de ses extrémités. Les sus-oculaires sont subpentagones
oblongues, plus larges en arrière qu'en avant, et les pariétales
à peu près triangulaires. L'unique plaque à travers laquelle
la narine se fait jour est subtrapézoïde, et creusée longitudinalement
d'un petit sillon en arrière de l'orifice nasal. La
frênaie, un peu plus dilatée dans le sens longitudinal que dans
le sens transversal, offre quatre pans inégaux , dont le postérieur
est fortement oblique. La pré-oculaire est subtrapézoïde,
et les trois post-oculaires sont des petits pentagones à peu
près égaux entre eux. Chaque tempe est revêtue d'écaillés qui
ne sont qu'un peu moins développées que les post-oculaires.
Les plaques de la lèvre supérieure, au nombre de treize paires,
sont carrées ou subpentagones, et toutes presque de même
grandeur, à l'exception des deux dernières, dont la dimension
est distinctement moindre que celle des autres. Indépendamment
de la mentonnière, qui est en triangle équilatéral, la lèvre
inférieure offre de chaque côté vingt plaques, dont les onze
s