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 492  PYTUONlIiNS  APBOTÉRODONTEDE.  
 moitié  iul'érieure,  mais  à  peiue  óchanctce  à  sou  bord  labial.  
 Les  iiiter-nasales  sont  triangulaires,  sub-équilatérales,  et  de  
 plus  de  moitié  moins  grandes  que  les  fronto-nasales  ;  la  portion  
 de  celles-ci,  qui  est  située  sur  le  museau,  entre  les  Internasales  
 et  les  pré-frontales,  ressemble  à  un  trapèze,  et  celle  
 qui  est  rabattue  sur  la  région  frênaie ,  intermédiairement  à  
 la  seconde  nasale  et  à  la  préoculaire,  offre la  figure  d'un losange. 
  La  frontale  proprement  dite  est  très-oblongue,  présentant  
 en  avant  un  pan  brisé  au  milieu,  de  chaque  côté  un  bord  
 légèrement  arqué  en  dedans,  et,  eu  arrière,  deux  autres  réunis  
 eu  angle  aigu  quelquefois  tronqué  au  sommet.  Les  sus-oculaires  
 sont deux lames  allongées,  étroites,  se  terminant  eu  angle  
 obtus  à  l'un  et  à  l'autre  bout.  Les pariétales  ne  diffèrent  guère  
 des  précédentes  que  parce  qu'elles  sont  un  peu  moins  longues  
 et  un  peu  plus  larges ;  on rencontre  des  individus  chez  lesquels  
 une  suture  partage  transversalement  les  plaques  pariétales  en  
 deux  moitiés  inégales.  L'inter-pariétale  est  une  petite  pièce  
 oblongue,  sub-rectangulaire,  entière  ou  divisée  en  deux  parties.  
 La  première  nasale  est  un  peu  plus  grande  que  la  seconde;  
 celle-ci  a  la  figure  d'un  rhombe  et  celle-là  d'un  trapèze.  Nous  
 avons  déjà  dit, qu'entre  la  nasale  postérieure  et  la  pré-oculaire,  
 est  une  portion  descendante  de  la  fronto-nasale  , qui  tient  lieu  
 de  plaque  frênaie.  La pré-oculaire  est  pentagone  inéquilatérale  
 et plus  large  à  son  sommet qu'à  sa base; elle  appuie  celle-ci  sur  
 la troisième  et la quatrième labiale,  et  s'articule par  celui-là avec  
 la  frontale antérieure  et  la  sus-oculaire.  La  première  des  trois  
 post-oculaires,  en  partant  d'en  haut,  est carrée,  la seconde pentagone, 
  de même que la troisième, qui estplus petite  que les deux  
 autres  et un  peu  enfoncée  entre  la  cinquième  et la  septième  supêro 
 labiale,  la  sixième  étant  plus  courte  que  ces  deux-ci.  Il y  
 a  dix  plaques  de  chaque  côté  de  la  lèvre  supérieure  : la  première  
 est petite  et  trapézoïde;  les  trois  suivantes  sont  grandes  
 et  à  peu  près  carrées ;  la  cinquième,  moins  développée  que  
 les  précédentes,  est  en  trapèze  ,  ainsi  que  la  sixième,  dont  
 la  dimension  est  moindre  que  celle  de  toutes  ses  congénères  
 ;  les  quatre  dernières  sont  pentagones  et  diminuent  successivement  
 de  grandeur.  La  plaque  du  menton  a  la  figure  
 d'un  trapèze  isocèle.  La  lèvre  inférieure  est  garnie,  à  droite  
 comme à  gauche,  de  douze  ou  treize  plaques  quadrangulaires  
 ou  sub-quadrangulaires,  dont  la  seconde,  la  troisième,  la  qua- 
 BOMDES.  G.  TROPIDOPHTS.  I.  49 ^  
 trièmc  et  la  cinquième  sont  deux  fois  aussi  hautes  que  larges,  
 tandis  que  les  autres  sont,  ou  seulement  un  peu  moins  dilatées  
 traîisversalement  que  verticalement,  telles  que  la  première, 
   la  sixième  et  la  septième,  ou  bien  d'une  largeur  égale  
 à leur  hauteur,  comme  les  cinq  ou  six  dernières.  Il existe  sous  
 le  bout  de  la  mâchoire  inférieure,  en  arrière  de  la  mentonnière, 
  deux  plaques  ayant  ensemble  la  figure  d'un  grand  heptagone  
 équilatéral.  
 Le  sillon  gulaire  a  une  étendue  égale à  la  moitié  de  celle  du  
 dessous  de  la  tête;  la  gorge  est  revêtue  d'écaillés  sub-rhomboïdales. 
   Les  scutelles  du  milieu  du ventre  offrent la même  largeur  
 que  l'occiput.  
 Écailles  du  tronc  :  de  23  à  29  rangées  longitudinales,  204  ou  
 205 rangées  transversales.  Scutelles  : de  2^3  à  216  ventrales,  
 (le  32  à  39  sous-caudales.  
 COLORATION.  Certains  sujets  de  cette  espèce  ont  le  dessus  et  
 les  côtés  du  corps  d'un  gris  violacé,  d'autres  d'un  gris  jaunâtre  
 ou  olivâtre,  et  il en  est  chez  lesquels  ces  parties  sont  d'un  brun  
 roussâtre; maistousparaissentoffrirplus ou moins  distinctement,  
 sur  le  dos etles flancs, des taches de moyenne etde petite  dimension, 
   anguleuses,  noires,  incomplètement  environnées  et  trèsirrégulièrement  
 maculées  de  blanc.  Les  plaques  sus-oculaires  ,  
 les  pariétales  et  la  frontale  proprement  dite  ont  leurs  bords  
 externes  blanchâtres  et  le  reste  de  leur  surface  piqueté  ou  
 comme  saupoudré  de  la  même  teinte,  sur  un  fond  d'un  brun  
 roussâtre  ou  noirâtre  ; les  lèvres  sont  au  contraire  blanchâtres  ,  
 très-finement  ponctuées  de  brun  sombre.  Une  large  bande  de  
 cette  dernière  couleur  s'étend  obliquement  le  long  de  la  tempe,  
 depuis  l'oeil  jusqu'à  l'arrière  de  l'angle  de la  bouche.  Le  ventre  
 est  d'un  blanc  jaunâtre  ,  avec  des  taches  ou  sans  taches  subarrondies, 
   brunes ; un  noir  profond  colore le  dernier  tiers  de  la  
 queue.  Les  très-jeunes  sujets que  nous  avons  été à même  d'observer  
 ne  nous  ont  pas  offert  un  dessin  différent de  celui  d'individus  
 non  adultes,  mais  beaucoup  plus  âgés.  
 DIMENSIONS.  Les mesures  suivantes  ont  été  prises  sur  le  plus  
 long des Tropidophides mélanures  qui  sont conservés dans  notre  
 musée ; mais  il  est  probable  qu'il  en  existe d'une  beaucoup  plus  
 grande  taille.  
 Longueur  totale.  68" 5"'.  Tête.  Long.  2"  2"'.  Tronc.  Long.  
 60".  Oueue.  Long.  6"  3"'.  
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