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5 8 o AZÉMIOPHIDES TORTRTCOENS.
à l'un d'eux la dénomination à'Il/sia, proposée par
Hemprich, de préférence à celle de Tortrix^ que
nous , nous croyons devoir conserver comme étant la
plus ancienne.
TABLEAU DES GENRES DE LA FAMILLE DES TORTRIGIENS.
TRIBU UNIQUE. LES TORTRICIDES.
CARACTÈRES» Point d'os frontaux postérieurs. Tête confondue
avec le tronc, cylindrique comme lui, mais déprimée;
bout du museau plat etarroudi en travers. Queue extrêmement
courte j robuste ou presque aussi forte que le tronc,
non préhensile.
Os inter-maxillaire
denté : yeux recouverts par
une plaque transparente. .
Genres.
I. Roolkad.
non denté: yeuK sans plaque | CvLmnnornTs
etendue sur chacun d eux. . )
DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE.
L'un des deux genres que comprend la famille des
Tortriciens appartient en propre à l'Amérique méridionale
: c'est celui nommé Tortrix^ dont Tunique
espèce n'a même été trouvée jusqu'ici qu'à la Guyane
et dans la province de Buénos-Ayres. L'autre ou le
i^enre Cylindrophis est de Tlnde et du grand archipel
d'Asie, où ses trois espèces sont réparties de la manière
suivante : le Cylindrophis tacheté habite Flndoustan
et l'île de Ceyian , de même que le Cylindrophis
roussâtre, qui vit aussi à Java, tandis que le
Cylindrophis dos-noir n'a encore été observé qu'aux
Célèbçs,
TORTRICIDES.
TRIBU UNIQUE DES TORTRICIENS,
LES TORTRICIDES
OU TORTRICIENS FOUISSEURS.
Les Tortricides n'habitent, même momentanément,
ni sur les arbres ni dans l'eau ; ils passent toute leur
vie à terre , dans les lieux où celle-ci est riche en
plantes herbacées. Très-lents , ou du moins fort peu
agiles, ils ne s'éloignent jamais beaucoup du dessous
des vieux troncs d'arbres , du milieu des touiies d'herbes
ou bien des petites cavités souterraines qui leur
servent habituellement de retraites. Ne pouvant que
faiblement dilater leur bouche, vu le peu de .mobilité
de leur mâchoire supérieure et l'extrême brièveté
de leurs mastoïdiens , ainsi que de leurs os intraarticulaires,
ils sont nécessairement tenus de ne faire
leur proie que d'animaux d'une grosseur proportionnée
à l'étroitesse de leur cavité buccale : aussi
semblent-ils plus particulièrement se nourrir de Typhlops,
de Cécilies et d'autres petits reptiles apodes
plus ou moins eflSlés.
Cette manière de vivre, qui doit faire considérer
les Tortricides plutôt comme des serpents fouisseurs
que comme des serpents terrestres proprement dits,
nous sera oiï'erte plus tard, ainsi que la forme générale
du corps à laquelle elle est naturellement subordonnée,
par les Uropeltis, les Calamaires, les Élaps
et i^mbre d'autres espèces appartenant à diverses tribus
, qui représentent celle-ci dans leurs familles respectives.
Les Tortricides sont des ophidiens d'une taille plus
OU moins au-dessous dç la moyenne, à tronç cylind^iquç
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ili
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