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PYTHONIENS APROTÉRODONTES.
teur. Les écailles du corps, en particulier, sont notablement
plus grandes et en moindre nombre que dans celte dernière es
pece de laquelle le Boa empereur diffère encore en ce que le
cercle squammeux entourant chaque oeil ne comprend que seize
ou dix-sept pièces, et n'est point empêché de toucher aux plaques
supéro-labiales par une ou deux lignes d'écailles
Ecailles du tronc : 69 rangées longitudinales , de 390 à 441
rangées transversales. Écailles de la queue : 35 ou 37 rangées
longuudmales, de 64 à 75 rangées transversales. Scutelles : de
233 a 236 ventrales, de 52 à 57 sous-caudales.
COLORATION. Il existe sur la tête du Boa empereur, entre les
yeux, de même que sur celle du Boa diviniloqua, une raie
transversale noire, en plus des bandes et des taches que présente
la meme partie du corps chez le Boa constricteur^e dos
dans es trois premiers quarts de son étendue, est coupé Iraus'
versa ement, de distance en distance, par une suite de dix-sepl
grandes taches noires, très-éiargies, dont les deux extrémité
forment chacune un angle sab-aigu, à la base duquel est imprimée
une petite tache oblongue de la couleur du fond Les
flancs qui sont d'un brun fauve, comme le dos, mais plus fortement
mouchetés de noirâtre, portent chacun une série de taches
noires, losangiques, pupillées et encadrées de fauve, toutes
également grandes et en nombre égal à celui des taches dorsales
dont nous parlions tout à l'heure. Une chaîne d'un fauve
clair, composée d'un seul rang de grandes mailles elliptiques
règne long.tudinalement sur la partie supérieure et les latéral ;
du quart postérieur du tronc et de toute l'étendue de la queue
parties dont la couleur est un noir très-foncé, quelque pei
varié defauve.La région abdominale et la sous - c audr so^
blanches celle-ci toujours marquée de quatre grandes taches
r ^ t a n t ^ t ' près'entièrLent dé
vue, tantôt presque toute couverte de marbrures noires. Toutes
r e r r r n t t ^^ P'^y« P'-oduit le Boa empedemi
de longueur, et un autre de moitié moins grand
OBSEavATio.>. Dauciin paraît être le seu! auteur qui ail fait
BOMDES. G. BOA. 4- 02 1
mention de cette espèce, dont il a publié une description fort incomplète,
d'après une portion de peau conservée dans sa collection
et deux grandes dépouilles que MM. Humboldt et Bonpland
avaient envoyées du Mexique au Muséum d'histoire naturelle de
Paris, oil nous regrettons de ne les avoir point retrouvées.
4. LE B0\ CHEVALIER. £oa eques. Eydoux et Souleyet.
CARACTÈRES. Plaque rostrale ayant sa base fortement échancrée
et d'un tiers plus étroite que son sommet. La mentonnière
en triangle isocèle ayant ses deux grands côtés concaves.
Écailles revêtant le dessus du museau, entre les plaques nasales
, au nombre d'une vingtaine au plus ; douze ou treize
squammes composant autour de l'oeil un cercle complet qui, inférieurement,
touche aux plaques supéro-labiales. Une des
squammes frênaies voisines de l'orbite, distinctement plus
grande que les autres ou ayant un diamètre égal à celui du globe
oculaire. x^
SYNONYMIE. 1842. Boa chevalier. Eyd. et Souleyet. Voyag.
Bonite. Zoolog., pl. 4.
DESCRIPTION.
FORMES. Cette espèce a les formes ramassées des Boas constricteur
et empereur. Son tronc n'est que vingt-sept fois aussi
long qu'il est large, et sa queue ne fait que la neuvième partie
de la totalité de la longueur du corps. La plaque mentonnière
du Boa chevalier représente, non un triangle équilatéral rectiligne,
comme celle du Boa constricteur, mais un triangle isocèle
à grands côtés concaves, de même que celle de ses deux autres
congénères. Comme les leurs aussi, ses cercles sqammeux des
orbites s'appuient directement sur les plaques supéro labiales ,
au lieu d'en être séparés par une ou deux séries d'écailles ,
ainsi que cela existe dans le Boa constricteur. 11 a , pareillement
à cette espèce et à celle dite empereur, le museau coupé
carrément, tandis que le Boa diviniloqua a le sien taillé suivant
une ligne légèrement oblique. Le nombre de rangées longitudinales
des pièces de l'écaillure du corps, qui est à peu près
le même que dans ce dernier et le Boa empereur, est au contraire
beaucoup moindre que chez le Boa constricteur. Le Boa
clievalier diffère d'ailleurs nettement de celui-ci et de ceux-là,
d'abord en ce que sa plaque rostrale est remarquablement plus
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