SCOLÉCOP[ilDES.
geui-, sont hexagones sur la première moitié du corps ; mais sur
]a seconde, elles n'offrent que quatre pans , dont le postérieur
est légèrement cintré.
Écailles du tronc : 21 rangées longitudinales, environ 380 rangées
transversales. Écailles de la queue : une douzaine de rangées
transversales; squamme terminale, emboîtante, spiniforme
COLORATION. Une teinte fauve, parfois lavée de brun très-clair"
regne sur les parties supérieures de ce petit Serpent, dont les
regions mférieures sont d'un blanc qui n'est pas parfaitement
DIMENSIONS. Le Typhlops vermiculaire est un scolécophide de
moyenne taille. Voici les dimensions du plus grand des cinq
échantillons que possède notre musée
, ^ "ZTZ:long. 23" 9 TQ^ue'u-e . Long. 4"'. Tronc. Lar^g . 5"''.
PATRIE. Cette espèce, découverte il Y a près de cinquante ans
dansl le de Chypre, d'où elle fut envoyée à Lacépède, sous 1
nom d ^mh o s , a été retrouvée dans l'archipel grec et en Morée
par les membres de la commission scientifique de France oui TtardJ M1 M7enTest nes l'a observée' 'à 'T' if^l^is , en Géorgie, ains-i nqué'eaus x en i
yron3deBakou,surlesbordsdelamerCaspienn;^^
Il en a ete recueilli, au pied du Sinax, des individus qui font
T " erpétologique du xnusée
Observations. Lacépède paraît être le premier naturaliste aui
axt eu connaissance duT.phlops vermiculaire : c'est le S e rp^
bncalis de Lmne, ce qm est évidemment une erreur - attendu
que VAngms lurnbricalis de l'illustre auteur du Sys!ema na
u r . a pour type subargenica de Brof n elèce"
- . d e c r o i r e q u e l e / e t i t ^ ' h : ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^
- TYPHLOPIENS. G. TYPHLOPS. lo. ÒO^
mise par nous-mêmes à l'égard du ïyphlops vermiculaire en le
signalant comme une espèce nouvelle que nous appelions Flavescens,
dans le grand ouvrage sur la Morée ; tandis que déjà ,
ainsi qu'on l'a vu plus haut, il avait été mentionné dans l'histoire
naturelle des Serpents de Lacépède, et, d'après cet auteur,
dans plusieurs autres livres d'erpétologie, notamment dans le
Tentamen systematis amphibiorim de ftlerrem. C'est là qu'il
se trouve même distingué pour la première fois spécifiquement
et génériquement de VJnguis lurnbricalis de Linné ; c'est-àdire
rangé parmi les Typhlops, sous la dénomination de Fermicularis,
par laquelle on devra désormais le désigner.
10. LE TYPHLOPS FILIFORME. Typhlops fiUformis. Nobis.
CARACTÈRES. Corps excessivement grêle. Queue conique, courbée
, d'un quart environ plus longue que le diamètre de la
tête. Portion supérieure de la rostrale oblongue, rétrécie et arrondie
à son extrémité postérieure. Fronto-nasales étroites, non
conjointes par leurs sommets, à bord postérieur fortement concave.
SYNONYMIE. Typhlops filiformis. Nob. Mus. Par.
DESCRIPTION.
FORMES. Aucune autre espèce de Typhlops n'est aussi petite, m
aussi grêle que celle-ci ; la largeur de son corps, au milieu , est à
peu près égale à la soixantième partie de sa longueur totale. Le museau
est épais. La plaque rostrale est une bandelette longitudinale
moins élargie dans sa portion inférieure que dans sa portion supérieure;
celle ci va en se rétrécissant un peu d'avant en arrière, où
elle estarrondie; celle-làest subrectangulaire ou carrée, arrondie
à ses angles postérieurs et retenuepar une petite saillie quadrangulaire
entre les squammes supra-labiales de la première paire. La
frontale antérieure, une fois au moins plus petite que la portion
inférieure de la rostrale , est hexagone, très-élargie et enclavée,
par l'angle fort aigu qu'elle offre de chaque côté, entre la fr-ontonasale
et la sur-oculaire. La frontale proprement dite, l'interpariétale
et la post interpariétale ont la même figure, mais sont
un peu plus grandes que la frontale antérieure. Les sur-oculaires
ont une dimension double de celle de cette dernière ; elles sont
pentagones ou hexagones , élargies et placées obliquement par
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