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REPTILES OPHIDIENS.
portionnellement un peu plus courts que dans la famille
suivante.
Tous les Pythoniens holodontes connus ont la
queue volubile ou enroulante ; on n'en a point encore
découvert jusqu' i c i qui soient analogues aux É r y x , ou
qui représentent parmi eux les espèces d'Aprotérodontes
à queue courte et non enroulable et à museau
conformé en une sorte de boutoir taillé en bi s e au,
c'est-à-dire en un ins t rument propre à fouir le sol. II
n'y a qu'une seule tribu dans cette sous-famille des
Holondontes : c'est celle qui renferme les Pythons et
qu'à cause de cela nous avons appelée les Pythonides,
TRIBU UNIQUE DES HOLODONTES.
L E S PYTHONIDES .
Cette tribu , la seule dont se compose eucore la sousfamille
des Holodontes , comprend , de même que celle
des Boseides qui la représente dans la sous - f ami l le des
Aprotérodontes , des espèces ayant toutes un museau
épais , t ronqué en a v ant , et une queue plus ou moins
longue , joui s sant à divers degrés de la faculté de s'enrouler
en spi rale. Il n'y en a aucune , ainsi qu'on l'observe
au contraire dans la tribu des Booeides , qui ait
les écailles carénées.et qui manque de fossettes autour
de la bouche ; elles offrent toutes de ces petits creux,
tantôt à une lèvre seulement , tantôt aux deux à la
fois. A la vérité , on ne conna î t , quant à présent , que
dix espèces de Pythonides appar tenant à cinq genres
différents, tandis que la tribu des Boaeides en renferme
AZÉMIOPHIDES PYTHONIENS, 3 8 3
dix-huit, qui ont pu être réparties en dix groupes génériques
tout à fait distincts.
Les Pythonides , comme les Boseides, sont plus ou
moins dendrophiles ; certains d'entre eux le sont même
exclusivement, ce dont il est aisé de s'apercevoir à
l'extrême gracilité de leur corps et à la i^rande étroitesse
de leur région abdominale. D'aut res semblent
préférer le séjour des e aux , et il en est qui se tiennent
presque aussi souvent dans celles-ci ou à terre que
sur les branches des arbres.
On va trouver nos quat re genres de Pythonides
disposés dans l'ordre qui nous a paru être le plus
naturel , ou de telle sorte qu' à par t i r du premier
jusqu'au dernier, la squammur e céphalique se montre
de moins en moins divisée et de plus en plus régulière
et symét r ique. Nous avons indiqué leurs noms et leurs
caractères distinctifs dans le tableau synoptique placé
en regar i de la page 377.
I G ENR E . MOKÈLm.-^MOBELTA { i ) , Gr ay.
{Pjthon, Wa g l e r . )
CARACTÈRES . Nar ines latérales , ouvertes chacune
dans uqe seule pl aque offrant un sillon au-des sus du
trou nasal. Yeux latéraux , à pu pille vertico-elliptique.
Des plaques sus-céphaliques sur le bout du museau
seulement. Des fossettes aux deux lèvres. Ecailles
lisses; scutelles sous -caudales partagées en deux.
Dans ce genre , il n'y a de véritables plaques symétriques
(i) Nous ignorons l'étymologie de ce nom que l'auteur n'a pas
indiquée ; mais en adoptant le genre nous n'avons pas dû lui impo -
ser une autre dénomination, comme nous le disons plus loin.