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4 4 « PYTHOiNlEAS HOLODOÎVTES.
espèce; le seul exemplaire que nous en ayons vu appartient au
musée britannique.
3. LE LIASIS DE MACKLOT. Ziasis Nobis.
CAKACTÈRES. Une seule plaque frênaie de chaque côté, une
seule préoculaire, deux post-oculaires. Deux fossettes' peu
distinctes à la plaque rostrale ; une seule, également peu distincte,
à chacune des supéro-labiales des deux premières paires
et une autre bien prononcée à chacune des inféro-labiales des
quatre ou cinq paires qui précèdent les trois ou quatre dernières.
SYNONYMIE. Python amethystinus. Fariet. Schleg. Ess. physion.
serp. Part, descrip. pag. 420.
D E S C R I P T I O N .
FORMES. Les formes robustes et ramassées du Liasis de
Macklot font que, par son port, il a plus de ressemblance avec
les Pythons qu'avec les autres Liasis, attendu que ceux-ci ont
le corps très-élancé.
Sa tète représente une pyramide à quatre faces à peu près
égales, dont le sommet serait fortement tronqué et chacun
des angles légèrement arrondi. Le tronc, dont la largeur est
un peu moindre que la hauteur, a sa face supérieure trèsarquée
, les latérales faiblement cintrées et l'inférieure assez
plate et à peine anguleuse de chaque côté. La queue, qui est
conique, assez forte et bien préhensile, fait un peu plus du
sixième de la longueur totale du corps.
Les narines s'ouvrent à droite et à gauche de la pointe du
museau : leurs orifices sont de moyenne grandeur, subtriangulaires,
bâillants et dirigés un tant soit peu vers le ciel. Les
yeux paraissent plus petits que chez les autres espèces dumème
genre.
Deux inter-nasales, deux fronto-nasales, deux pré-frontales,
une frontale, deux sus-oculaires et quatre pariétales sont les
treize lames squammeuses qui composent le bouclier sus-céphalique
: les inter-nasales sont petites et trapézoïdes, et les frontonasales
. trois fois plus grandes, oblongues et coupées à cinq
pans inégaux ; les pré-frontales, dont le développement n'est
pas aussi faible que celui des inter-nasales, sont pentagones,
inéquilatérales et encadrées cliacune de leur côté par la sus-ocu-
PYTHONIDES. G. LIASIS. 3. 441
laire, la préoculaire, la frênaie, la fronto-nasale et la frontale
proprement dite. Cette dernière serait carrée si son bord postérieur
était rectiligne, au lieu de former un angle sub-aigu qui
s'enfonce entre les deux pariétales antérieures ; les sus-oculaires
ont l'apparence d'hexagones oblongs, inéquilatéraux; les pariétales
de la seconde paire offrent une dimension un peu
moindre que celles de la première, mais toutes quatre sont des
polygones très-irréguliers, formant ensemble une espèce de
grand carré, au centre duquel se montrent quelques petites
pièces squammeuses. Le court espace compris entre les pariétales
et le bord de l'occiput est, comme les tempes, revêtu
d'écaillés quadrangulaires ou pentagones, de plus en plus petites
à mesure qu'elles se rapprochent du cou.
La seule plaque dans laquelle se trouve percée la narine,
représente un quadrilatère légèrement rétréci en avant; la
frênaie est quadrilatère oblongue ; la préoculaire a cinq côtés à
peu près égaux; l'une des deux post-oculaires, la supérieure,
aiTecte la figure d'un trapèze, l'autre, celle d'un rectangle.
La plaque rostrale est appliquée perpendiculairement contre
le devant du museau, sur le bout duquel elle ne se reploie pas
du tout. Elle a l'apparence d'un demi-disque, bien qu'elle offre
réellement sept pans : un en bas, grand et fortement échancré
pour le passage de la langue; deux en haut, petits, par lesquels
elle tient aux inter-nasales ; deux de chaque côté, petits
aussi, qui la mettent en rapport avec les nasales et les supérolabiales
de la paire antérieure ; sa surface est légèrementborabêe.
Les deux rangées de plaques dont la lèvre supérieure est garnie
en comprennent chacune onze, à peu près carrées et toutes de
même grandeur, à l'exception des deux dernières, qui sont plus
petites que les autres. Le pourtour de la mâchoire inférieure est
protégé, en avant par une squamme mentonnière en triangle
équilatéral, adroite et à gauche par dix-sept ou dix-huit plaques
inféro-labiales, dont les huit ou neuf premières sont beaucoup
plus hautes que larges , tandis que celles qui les suivent n'ont
pas leur diamètre vertical plus étendu que le transversal.
On voit deux traces de fossettes ou plutôt deux simples impressions
linéaires à la plaque rostrale et une autre à chacune
des supéro-labiales de la première et de la seconde paire ; mais,
à la lèvre inférieure, il existe une véritable cavité dans chacune
des quatre plaques qui précèdent les trois dernières, à l'une et
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