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»36 REPTILES OPHIDIENS,
que rien n'indiqueson point de jonction, et qu'elle n'en
diffère presque pas, sous le rapport de la grosseur, de
la forme et même de l'écaillure. La seule partie qui soit
bien distincte du tronc est rarement tout à fait cylindrique
, le plus souvent elle est déprimée, et quelquefois
même elle l'est assez fortement ; tantôt le museau
est tellement obtus que la tête paraît coiiime tronquée
en avant ; tantôt il est plus ou moins aplati et arrondi
antérieurement,etd'autresfoisil s'amincit de telle sorte
que son bord antérieur est véritablement tranchant.
La bouche est constamment située en dessous et
toujours excessivement petite, comparativement à celle
des autres Serpents ; la fente, ou la ligne qui l'indique,
est exactement demi-circulaire, lorsque la bouche est
close. La lèvre supérieure recouvre de son bord celui
de la lèvre inférieure , et l'on ne remarque pas que la
première offre en avant et- au milieu , comme c'est généralement
le cas dans les Ophidiens, une petite échancrure
sous laquelle l'animal puisse darder sa langue
sans abaisser la mâchoire inférieure ; pourtant cette
échancrure semble exister chez quelques espèces, mais
elle est à peine sensible.
Ainsi quenous l'avons déjà indiqué, les Scolécophides
n ont pas de dents aux deux mâchoires à la fois ; c'est»
à-dire que lorsque la supérieure en est armée , l'inférieure
en est dépourvue, comme dans les Typhlopiens.
S i , au contraire, l'inférieure en est munie, la supérieure
en manque, comme c'est le cas des Gatodoniens.
Ces dents sont en petit nombre, de cinq à
dix au plus de chaque côté ; mais elles sont très-forles,
coniques „ courbées , pointues , et aucune d'elles n'est
ni perforée ni canaliculée.
La langue ne présente rien dans sa forme et dans son
SCOLléCOPHIDES. 287
organisation qui la différencie de celle des Reptiles du
même ordre.
LWgane de l'odorat se manifeste à l'extérieur par
deux petits orifices ovales ou hémidiscoïdaux , situés
adroite et à gauche du museau , mais tantôt à la face
inférieure, tantôt sur les côtés de celui-ci. Ce sont
des narines simples s'ouvrant presque directement dans
la bouche après un trajet assez court et longitudinal.
Les yeux, outre qu'ils sont recouverts de lames cornées
d'une transparence variable , suivant les espèces,
ont si peu de développement, que leur globe oculaire
est souvent moins gros , mais jamais plus que ne le serai
t la têle d'une forte épingle.Ils sont situés, en général,
sur les côtés de la tête , vers le milieu de sa longueur,
et positivement à fleur du crâne ; ces organes nous ont
offert une pupille circulaire, chaque fois que leur petitesse
ne nous a pas empêché de les distinguer au travers
des plaques sous lesquelles ils se trouvent placés.
Il en est du tronc des Scolécophides comme de celui
des Cécilies : quelquefois il est assez court, et d'autres
fois très-allongé, relativement à sa grosseur; mais le plus
souvent, il tient le milieu entre ces deux termes. Quand
ou l'observe avec attention, on s'aperçoit qu'il n'est
pas absolument arrondi, ni de même diamètre d'un
bout à l'autre ; mais que son extrémité postérieure est
un peu plus forte que le reste, et que sa face inférieure,
à cette extrémité , est légèrement aplatie.
La queue diffère peu de la région terminale du tronc
pour la grosseur. Elle est cylindrique ou conique :
dans le premier cas, elle est hémisphérique à son extrémité;
dans le second, elle est plus ou moins obtusément
pointue , et offre une légère courbure de haut
en bas. Elle est généralement très-courte : chez les
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