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5 l 6 PYTHOiMENS APROTÉRODONTES.
JSoa constrictor, 2« variét. Daiid. Hist. Kept. torn. 5 , pag,
195. (D'après la fig. 1, pi. 100, torn. 2 de Séba.)
1820. Boa constrictor, variét. /é? Merr. Tent. Syst. amphib,
pag. 86.
D E S C R I P T I O N .
FORMES. Cette espèce, quoique oa ne peut plus voisine de la
précédente, en est toutefois parfaitement distincte. Ses caractères
diflférentiels résident dans les proportions relatives des
principales parties du corps, dans la manière dont se termine
le museau, dans la figure de la plaque mentonnière, dans la
dimension aiusi que dans le nombre des écailles, et dans le
système de coloration.
Un ensemble de formes notablement plus svelte, plus grêle,
est ce qui frappe de prime-abord dans la physionomie du Mu
diviniloqua comparée à celle du Boa constrictor. L'un a effectivement
la tête plus effilée que l'autre, il a également le tronc
moins fort et la queue plus allongée; attendu que celle-ci, au lieu
dene faire que de la neuvième à la douzième partie de la longueui
totale, s'y trouve comprise environ pour la sixième, et que cciui-là
est plus de quarante fois, et non une trentaine de fois seulement
aussi long que large. Le bout du museau du Boa diviniloqu
est coupé uu peu obliquement, au lieu de l'être perpendiculairement
comme celui du Boa constrictor. La plaque du menton ne
représente pas un triangle équilatéral rectiligne,, mais un triangle
isocèle dont les deux grands côtés sont arqués en dedans eu
concaves. Le cercle squammeux qui entoure l'oeil coiiiprend
quelques pièces de moins que chez le Boa constricteur, et aucune
écaille ne le sépare des plaques supéro-labiales, sur lesquelles
au contraire il s'appuie direcleinent. les écailles du
Soa diviniloqua sont généralement un peu plus dilatées et par
conséquent en moindre nombre que celle du Boa constrictor:
ainsi on en compte de quatre-vingt-une à quatre-vingt-treize
séries longitudinales autour du tronc , chez cette dernière espèce;
tandis qu'il n'y en a que soixante-cinq environ chez la
première, qui a au contraire une trentaine de scutelles ventrales
de plus que la seconde. Voici, au reste, les nombres que
nous ont donnés les diverses pièces de son écaillure.
Écailles du tronc : 65 rangées longitudinales, 560 rangées
transversales. Écailles de la queue : 35 rangées longitudinales,
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B07EIDES. G. BOA, 2. 5 i'7
106 rangées transversales, Scutelles : 272 ventrales, 69 souscaudales.
COLORATION. La tête, dont le dessus et les côtés sont d'uu
gris légèrement rosé , offre, de même que celle du Boa constricteur,
une bande noirâtre, claviforme, allant de l'oeil à la commissure
des lèvres, une grande tache brune sur chaque région
frênaie, et une raie de la même couleur partageant en deux longitudinalement
sa face supérieure ; mais celte raie est accompagnée
d'une autre, tracée en travers du front et, au lieu
d'être graduellement élargie d'avant en arrière, elle est alternativement
renflée et rétrécie sur plusieurs points de son étendue.
De grandes taches foncées existent tout le long du dessus
du corps du Boa diviniloqua, comme sur celui du Boaconstrictor
: elles ont à peu près la même figure que leurs analogues
chez ce dernier; mais , étant moins développées et moins espacées
, leur nombre est nécessairement plus élevé, c'est-àdire
de trente-cinq à trente-huit, tandis qu'on n'en compte que
de vingt-deux à vingt-cinq chez le Boa constricteur. Dans cette
dernière espèce, celles des grandes taches qui occupent la
partie supérieure, ainsi que les régions latérales de la queue et
du quart postérieur du tronc, sont d'un rouge de brique uniforme
avec un encadrement noir, qui paraît d'autant plus foncé
que les intervalles qui existent entre elles sont d'un blanc pur.
Chez le Boa diviniloqua, les mêmes taches sont d'un noir
bleuâtre, les plus antérieures marquées de chaque côté d'une
petite raie jaunâtre, toutes ornées d'une bordure de cette dernière
teinte et séparées l'une de l'autre par du noir plus ou
moins maculé de jaune; les taches foncées appartenant aux
trois premiers quarts de la longueur du dos sont d'un brun noirâtre,
marbré de jaunâtre, et le fond sur lequel elles sont imprimées
est au contraire d'une couleur jaunâtre, marbrée de
noirâtre. 11 y a bien aussi, comme chez le Boa constricteur,
latéralement aux grandes taches noirâtres des régions susdorsales
antérieures, d'autres taches noirâtres beaucoup plus
petites: mais elles sont en carrés longs ou en trapèzes rectangles,
au lieu d'être distinctement triangulaires. Les côtés du
tronc offrent également des taches d'un noir assez foncé, ayant
leur centre et leur pourtour jaunâtres : ces taches, qui sont, les
unes de moyenne grandeur et subquadrangulaires, les autres
petites et subcirculaires, constituent une série dans laquelle
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