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^ REPTILES OPHIDIENS.
Naples par des observations faites sur le vivant (1).
Le système lymphatique n'offre pas moins d'anomalies
dans ces Reptiles, quand on le compare, pour sa
marche et sa distribution, avec celles qui ont lieu dans
les autres classes des animaux vertébrés supérieurs.
Ainsi, Panizza, qui a découvert dans les grenouilles
de véritables réservoirs ou des citernes qui font l'office
de coeurs contractiles destinés à accélérer le cours
de la lymphe, lesa aussi retrouvés dans les Serpents.Ils
sont situés ici vers l'origine de la queue, ils r< çoivent
aussi du sang veineux et du chyle. Dans le Python,
suivant M. Weber, ils occupent un espace circonscrit
hors de la cavité abdominale, et très-probablement
leur action est soumise à la pression qu'exercent sur
eux les fibres musculaires auxquelles on les voit adhérer
(2).
Les vaisseaux lymphatiques se terminent dans les
veines : c'est là qu'on voit aboutir leurs principaux
troncs, et c'est vers le point où ces canaux se rapprochent
de l'oreillette et du coeur. Cependant ces vaisseaux
lymphatiques éprouvent dans leur trajet des
dilatations dans l'épaisseur des replis du péritoine qui
retiennent le tube intestinal dans une sorte de mésentère.
Il existe plusieurs autres de ces réservoirs ou citernes
qui fournissent de grands canaux, lesquels,
après s'être joints aux chylifères , vont se terminer
dans le gros tronc qui représentela veine-cave.
(1) Sur la direction de la circulation dans le système rénal de Jncobson
chez les Reptiles et sur les rapports entre la sécrétion de lurine et
cel e de la bile Comptes rendus de l Acad. des sciences de Paris. Tome
X I I I , nog, i84i, page 471.
(2) Voyez à la table bibliol ogique de ce volume le nom de cet auleur.
Voyez aussil ouvrage de Panizza. Pl, V et VI, fig. i , 2 et 3.
NUTRITION. RESPIRATION. iy > j
3° Des organes de la respiration dans les Serpents.
Ces organes sont extrêmement développés, afin
d'admettre à la fois , dans la cavité pulmonaire, une
grande masse d'air atmosphérique qui puisse y séjourner
longtemps et y produire les effets de l'hématose.
L'action mécanique qui fait introduire l'air dans
le poumon du Serpent et celle qui l'en expulse, s'opèrent
avec lenteur, à de longs intervalles. Elles sont
véritablement soumises. Tune et l'autre , à la seule volonté
ou à l'arbitraire de l'animal qui peut même faire
servir ou employer ce gaz , comme celui que renferme la
vessie natatoire des Poissons, à rendre son corps spécifiquement
plus léger, lorsqu'il veut se mouvoir à la
surface de l'eau, ainsi que cela se voit tous les jours
dans nos climats, chez la Couleuvre à collier, et surtout
chez les Serpents de mer.
Nous avons déjà eu occasion de dire que la glotte
ou l'ouverture buccale de la trachée se trouvait située
dans la bouche , placée un peu au-dessus et en arrière
du fourreau dans lequel se retire la langue , et dont
elle sort comme d'une gaine, de sorte qu'il n'y a pas
de véritable larynx dans les Serpents. Cependant
quand on isole toute la trachée, on y distingue un
renflement annulaire avec des cartilages latéraux mobiles
, laissant entre eux, lorsqu'ils s'écartent, une
fente longitudinale à bords mobiles, au-devant de laquelle
on aperçoit, chez quelques espèces , une petite
languette mobile qui s'ajuste sur l'ouverture linéaire :
c'est la glotte. Elle forme ordinairement la ligne médiane
d'une saillie qui peut s'élever vers le palais ^
derrière un repli flottant membraneux qui cache la
terminaison interne des narines, et qui est un véritable
REPTILES, TOME VI. 12
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