AZEMÎOPHIDES TORTRICIENS.
TORTRICTDES. G. CYLINDROPH/S. I.
* Hi
1 . LË CYLINDROPHIS DOS-NOIR. CylindropMs melanota.
Wagler.
CARACTÈRES. Queue plus longue que la tête, légèrement aplatie
sur trois faces, tronquée en arrière. Dessus du corps noir;
museau, bout de la queue et ventre blancs, ce dernier offrant
des bandes transversales noires.
SYNONYMIE. Tortrix melanota. Boié. Manusc.
Tortrix melanota. Reinw. Mus. Lugd. Balav.
1830. CylindropMs melanota. Wagl. Syst. Ampli. pag. 195.
1837. Tortrix ru fa {variété desCélèbes). Schleg. Ess. Phys.
serp. part. 2, pag. 11 ; et Abbildung. Amph. pag. 111, pl. 33
Og. 11-17.
DESCRIPTION.
Le Cylindrophis dos-noir est à proportion moins allongé que
le Rouleau scytalo. Il a l'extrémité postérieure du corps distinctement
plus forte que l'antérieure, le tronc d'un diamètre à
peine égal à la longueur de la tête, et la queue d'un quart au
moins plus longue que celle-ci, qui fait environ la trente et
unième partie de la totalité de l'étendue longitudinale du
corps. La tête, à l'aplomb des yeux, esta peu près d'un tiers
moins épaisse qu'elle n'est large en arrière; elle est fort peu
rétrécie dans sa portion terminale, dont le devant décrit un
demi-cercle régulier, parallèlement à l'axe transversal du
museau.
La plaque rostrale , qui a sa moitié supérieure couchée sur
le dessus de celui-ci^ offre la figure d'un triangle isocèle. Les
nasales ont une hauteur double de leur plus grande largeur et
cinq côtés inégaux : un excessivement petit par lequel elles
se conjoignent, deux très-longs qui les mettent en rapport avec
la rostrale et les pré-frontales, et deux beaucoup moins grands
formant un angle sub-obtus enclavé entre la seconde et la troisième
s'jpéro-labiale. Les pré-frontales touchent à l'oeil par le
sommet d'un de leurs angles ; elles sont d'un tiers plus développées
que les nasales, un peu élargies et coupées à six pans,
dont les deux qui les unissent à la sus-oculaire et à la seconde
supéro-labiale sont distinctement plus courts que les autres.
La frontale est à peu près aussi grande que l'une ou l'autre des
pré-frontales, auxquelles elle s'articule par un bord quelque-
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fois presque rectiligue, le plus souvent brisé à angle très-obtus;
elle offre deux autres bords assez allongés formant un angle
aigu, dont le sommet arrondi s'avance un peu entre les pariétales.
Ces dernières plaques sont pentagones, inéquilatérales,
et d'une dimension un peu moindre que celle des nasales. L'inter
pariétale est sub-losangique et plus petite que l'une ou l'autre
des pariétales. Les sus-oculaires sont plus dilatées que
celles-ci, rétrécies en avant, et àcinq côtés Inégaux, dontcelui
qui borde le haut du globe de l'oeil est échancré en demicercle.
La post-oculaire est petite, plus haute que large, subrectangulaire
; derrière elle est une grande plaque temporale,
qui, malgré ses cinq pans, affecte la figure d'un triangle. Il y a
cinq plaques de chaque côté de la lèvre supérieure : la première
est très-petite, rectangulaire ou subtrapézoïde et placée sous
la nasale; la seconde, une fois au moins aussi grande que la
précédente, offre cinq bords, dont les deux supérieurs, réunis
en angle aigu, s'enclavent entre la nasale et la pré-frontale ; la
troisième, un peu plus développée, mais à peu près de même
figure que la seconde, s'élève jusqu'au devant de l'oeil; la quatrième,
qui a également cinq angles, forme la portion inférieure
de l'encadrement squammeux de cet organe ; la cinquième enfin
est oblongue et taillée aussi à cinq pans, dont les deux d'en
haut font un grand angle assez ouvert, enclavé entre les deux
plaques temporales, La plaque du menton représente un triangle
équilatéral. Il existe six paires de plaques inféro-labiales :
celles de la première paire forment un chevron dans lequel
s'emboîte la mentonnière; celles de la seconde sont trapézoïdes
et plus courtes que les précédentes ; celles de la troisième
sont pentagones et plus grandes que les secondes;
celles de la quatrième, de la cinquième et de la sixième
sont sub-rectangulaires, et de plus en plus petites. Il y a deux
grandes plaques post-mentonnières oblongues, rétrécies postérieurement
et taillées à cinq pans, un de chaque côté, un en
avant et un en arrière. Le sillon gulaire s'étend depuis la
pointe de la plaque du menton jusqu'aux écailles de la gorge,
qui sont losangiques.
Les pièces de l'écaillure du tronc sont distinctement imbriquées,
parfaitement lisses et à quatre angles, deux latéraux, un
antérieur et un postérieur, qui est fortement arrondi à son
sommet; celles d'entre elles qui occupent la région dorsale et le
REPTILES, TOME VJ. 3B
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