[ : .
I:, 'ii»' - -I ,
kh
. i'
t
I '
2 6 6 SCOLECOPHIDES.
SYNONYMIE. Typhlops Eschrichtii. Schleg, Abbild. amphib.
pag. 37 , PI. 32, fig. 13-16.
DESCRIPTION.
FORMES. La longueur totale de l'Ophtlialniidion. d'Eschricht,
dont la queue ne fait guère que la soixantième partie , est d'une
trentaine de fois plus considérable que la largeur du tronc prise
vers le milieu de son étendue. Celui-ci est cylindrique d'un bout
à l'autre. Ce serait aussi la forme qu'offrirait la tête sans la légère
dépression que présentent ses faces supérieure et inférieure;
en avant elle est fortement arrondie. La queue est une
sorte de moignon excessivement court, conoide , très-obtus,
distinctement ai-qué en dessus, d'avant en arrière.
Les yeux étant beaucoup moins petits que dans l'espèce précédente,
on les aperçoit très-bien au travers des plaques , d'ailleurs
fort transparentes , qui les recouvrent ; ils sont situés sur
les parties latérales de la tête , tout à fait en haut, tout près du
sommet des préoculaires.
La plaque rostrale est pareille à celle de VOphthalmidion
longissimum-, les fronto-nasales ressemblent aussi aux siennes,
si ce n'est que l'angle qu'elles forment à leur sommet est plus
aigu ; mais toutes les autres pièces du bouclier céphalique sont
plus ou moins différentes de celles de cette dernière espèce. Les
nasales (1) sont de petites plaques oblongues, à bords latéraux
légèrement courbés en S, placées à droite et à gauche entre la
portion inférieure de la rostrale et le bas de la fronto-nasale ;
c'est dans cette dernière plaque que la narine se fait jour , positivement
à l'extrémité antérieure du bord externe de la nasale,
qui forme là une sorte de petit opercule. Les préoculaires,
moins hautes et moins larges que les fronto-nasales, qu'elles
suivent immédiatement, sont des bandelettes verticales se terminant
en angle excessivement aigu en haut et en bas ; par leur
( i ) Les figures d e M. Schlegel n'indiquent pas ces plaques; on n'y
-voit non plus que deux squammes labiales supérieures au lieu de quaire
qui existent bien certainement de chaque côté chez le sujet qui en est
le modèle. Nous devons ajouter que la frontale antérieure, la frontale
p r o p r e m e n t dite, les sur-oculaires, les pariétales et les inter-pariétales
n ' y sont pas représeniées d'une manière exacte; la même chose a lieu
p o u r les oculaires.
f '
TYPHLOPIENS. G. OPHTHALMIMON. 2. 26 7
sommet, qui s'élève à peine au-dessus du niveau des yeux
elles touchent aux sur-oculaires , et leur pointe inférieure s'enfonce
entre la seconde et la troisième labiale supérieure. Les
oculaires offrent une surface à peu prés égale à celle que couvrent
les deux plaques qui la précèdent ; en devant, elles présentent
un bord vertical légèrement cintré en dedans , lequel
commence au niveau de l'oeil et se termine sur le bord antérieur
de la troisième labiale ; leur bord inférieur décrit une ligne
courbe que continue leur bord postérieur jusqu'en h aut , où elles
donnent un angle aigu, qui se reploie sur la tête entre la suroculaire
et la pariétale. La frontale antérieure^ qui n'a pas un
développement égal à celui des préoculaires, est un demi-disque
dont le bord droit se trouve en rapport avec l'extrémité supérieure
de la rostrale et des fronto-nasales, et la ligne courbe ,
avec les sur-oculaires et la frontale proprement dite. Celle-ci
est dilatée en travers et quatre fois plus petite que la frontale antérieure
; elle a cinq pans , deux en arrière qui couvrent le bord
des pariétales , trois en avant qui touchent à la frontale antérieure
et aux sur-ocuIaires. L'interpariétale, qui fait suite à la
frontale proprement dite , lui ressemble complètement. Les pariétales
sont rhomboïdales et d'une dimension double de celle de
cette dernière ; elles sont placées en travers, derrière le sommet
des oculaires et l'extrémité postérieure des sur-oculaires, de manière
que leur angle latéral interne se trouve reçu entre la frontale
proprement dite et l'interpariétale. Les suroculaires sont
allongées, étroites, subrhomboïdales , situées obliquement chacune
de leur côté entre la frontale antérieure et le haut de l'oculaire
, touchant à la fronto-nasale proprement dite et à la pariétale
par leur extrémité postérieure. On compte quatre squammes
a droite comme à gauche de la lèvre supérieure ; la première,
la troisième et la quatrième, qui augmentent graduellement d'étendue
, sont quadrangulaires oblongues; la seconde, qui a la
figure d'un trapèze , monte de son angle postéro-supérieur entre
la fronto-nasale et la préoculaire. Le corps , à partir des plaques
cephahques que nous venons de décrire , jusqu'au bout de la
queue , est revêtu d écaillés pentagones , élargies, parfaitement
lisses, dont le bord postérieur ou recouvrant est plus grand que
les autres et distinctement arrondi. Le petit dé squammeux qui
emboîte l'extrémité caudale n'est que faiblement spiniforme.
Ecailles du tronc : 31 rangées longitudinales, 416 rangées
il 'I .1 l i i!