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3 2 CLASSIFICATION DES OPHIDIENS,
doubles plaques sous la queue, qui est Irès-déprimée.
Anus simple, sans ergots. Des crochets venimeux.
2 espèces.
14. Enlijdve. Plaques entières sous le ventre^, des
doubles plaques sous la queue, qui est très-comprimée.
Anus simple , sans ergots. Pas de crochets venimeux.
5 espèces.
15. Langaha. Plaques entières sous la partie antérieure
du corps et des anneaux écailleux vers l'anus ,
qui est simple et sans ergots. Des écailles sous la queue,
qui est cylindrique. Des crochets venimeux. Une seule
espèce.
16. Erpéton. Une rangée longitudinale d'écaillés
plus larges sous le corps; de petites écailles sous la
queue, qui est cylindrique. Anus simple, sans ergots.
Langue épaisse y adhérente (1). Pas de crochets venimeux.
1 espèce.
17. Eryx. Ecailles sur toute la peau , une rangée de
plus larges sous le corps, et la queue ronde. Anus simple
, sans ergots. Langue courte;, épaisse, échancrée.
Pas de crochets venimeux. 11 espèces.
18. Clothonie. Écailles sur toute la peau; une rangée
longitudinale d'écaillés plus larges sous le corps et
la queue, qui est cylindrique. Anus simple et sans ergots.
Langue courte, épaisse^ échancrée. Crochets venimeux.
2 espèces.
19. Pélamide. Écailles sur le corps et la queue, qui
est déprimée ; anus simple et sans ergots. Langue
( i ) Nous avons laissé en caractères italiques cette indication de la
langue, qui est tout à fait fautive de la part de l'auteur ; car aucun de
ces Serpents n'a la langue semblable à celle des Sauriens des dernières
familles.
AUTEURS. DUMÉRIL. 33
courte, épaisse, échancrée. Pas de crochets venimeux,
3 espèces.
20. Acrochorde. Tubercules écailleux, écartés, couvrant
tout le corps et la queue qui est cylindrique.
Anus simple et sans ergots. Langue courte , épaisse^
échancrée. Pas de crochets venimeux. 1 espèce.
21. Hydrophide. Écailles recouvrant le corps et la
queue, qui est très-déprimée. Anus simple et sans
ergots. Langue courte, épaisse, échancrée. Des crochets
venimeux. 6 espèces.
I DUMERIL. Lorsque nous avons publié, en 1805,
I l'ouvrage qui a pour titre Zoologie analytique, nous
I avions proposé, pour la classification des genres de
Serpents qui nous étaient connus, une méthode qui
- nous paraissait alors fort naturelle, parce que ces animaux
n'avaient pas encore été le sujet dun grand
nombre de recherches. Nous les avions partagés eu
^deux familles, d'après la forme et la disposition des
écailles. C'était un essai qui satisííüsait alors à l'état
de la fcience ; mais il s'en faut de beaucoup qu'il lui
convienne aujourd'hui , et si nous introduisons ainsi
nos premiers travaux , c'est sous le point de vue historique.
En 1819, Hip. Cloquet a iutroduit, dans le
tome XV, page 238 du Dictionnaire des sciences
naturelles, ce mode d'arrangement dans l'article Erpétologie,
qu'il a rédigé d'après les notes que nous lui
avions remises. Nous rapportons ici ces dates parce
que depuis nous avons abandonné dans nos leçons
publiques ce moyen d'abord employé pour la clas'sifi»
cation , tiré de la forme des écailles, et qu'on n'a probablement
pas été instruit de cette circonstance, puisqu'onnerap;
isindiquée,danslesouvragesquiontparu
depuis. Nous laissions alors dans Je premier tableau
REPTILÏS, TOME V(. 3