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polygones, d'inégale grandeur, moins petites que les écailles du
cou, et généralement un peu plus dilatées sur la région frontale
qu'ailleurs. Une douzaine de très-petites plaques à plusieurs
pans forment autour de l'orbite la plus grande partie d'un cercle,
qui est complété inférieurement par la sixième, la septième
et quelquefois la huitième plaque de la lèvre supérieure. Les
régions frênaies sont garnies chacune de quinze à vingt pièces
squammeuses juxta-posées, formant quatre ou cinq rangs longitudinaux.
La plaque rostrale offre cinq pans, un inférieur, médiocrement
échancré, deux latéraux, perpendiculaires, et deux autres
au-dessus de ceux-ci, plus longs qu'eux, réunis en angle
aigu , qui écarte les nasales pour faire pénétrer son sommet
entre les inter-nasales; cette plaque rostrale, qui est concave
dans sa moitié inférieure, a une fossette linéaire le long de
chacun de ses deux bords qui tiennent aux plaques nasales.
La lèvre supérieure a de chaque côté treize ou quatorze plaques
carrées , à peu près de même grandeur , excepté les quatre
ou cinq dernières, qui sont un peu plus petites que les autres.
Les deux premières oll'rent seules une cavité subtriangulaire (1).
On compte à gauche et à droite de la lèvre inférieure , dix-sept
ou dix-huit plaques, dont les huit ou neuf premières sont grandes,
quad rangulaires, plus hautes que larges, les quatre ou cinq
dernières très-petites, suhrectangulaires etles autres carrées et
creusées chacune d'une fossette de même forme. Laplaquementonnière,
quiest en triangle équilatéral, ne dépassepasenarrière
les deux inféro-labiales entre lesquelles elle est placée. Les
écailles du corps ressemblent à des losanges : elles sont oblongues
sur la première moitié du tronc, mais sur la seconde et
sur toute l'étendue de la queue leur diamètre transversal n'est
pas plus étendu que le longitudinal. Les plus grandes scutelles
ventrales ont une largeur égale à la longueur du museau.
Écailles du tronc : de 41 à 51 rangées longitudinales, de 348
à 397 rangées transversales. Écailles de la queue : 27 ou 29
rangées longitudinales , de 82 à 97 rangées transversales.
Scutelles: de 260 à 282 ventrales, de 74 à92 sous-caudales.
Les dents, quelle que soit leur longueur, sont proportionnellement
un peu plus fortes que chez les Pythons. 11 y en a quatre
(i) Quelquefois les troisièmes offrent une trace de fossette.
PYTUOMDES. G. iMUKÉLlE. I. ¿8 9
à l'os intermaxillaire', dix huit ou dix-neuf à chaque sus-maxillaire
et sous-maxillaire, six à chaque palatin, et douze à chaque
ptérygoïde interne.
COLOKATION. Cette espèce, d'après les différences que présente
son mode de coloration, peut être distinguée en trois
principales variétés.
VARIÉTÉ A . Dans cette première variété, les parties supérieures
sont d'un noir bleuâtre, très-irrégulièrement mouchetées
d'un beau jaune ; c'est-à-dire que cette couleur est déposée par
gouttelettes une à une sur le centre de la majeure partie des
écailles, et qu'on la voit colorer entièrement des petits groupes
de trois à six de celles-ci, dispersés çà et là sur le premier tiers
environ de l'étendue du corps. Toutes les plaques labiales sont
d'un blanc jaunâtre, à l'exception des supérieures, qui ont leur
marge antérieure noire. Il existe une tache oblongue, noire
aussi, sur le bord de la lèvre inférieure, près de l'angle de la
bouche. Une ou deux lignes jaunes parcourent longitudinalement
les côtés de la nuque; et, presque toujours , l'occiput en offre
deux autres formant comme un Y ouvert à sa base. Une
teinte jaunâtre est répandue sur la face inférieure de la tête,
et sur le tiers antérieur du ventre, dont les deux autres tiers
présentent, ainsi que le dessous de la queue, un mélange de
taches jaunes et de taches noires.
VARIÉTÉ B. Celle-ci diffère de la précédente en ce que , outre
que le jaune occupe le centre delà plupart de ses écailles, il se
montre par grandes taches environnées d'un cercle noir, plus
sombre que celui du fond: sortes d'ocelles qui tantôt s'éparpillent
sur tout le dessus du corps, tantôts'y disposent ou affectent
de s'y disposer par rangées transversales.
VARIÉTÉ C. Dans cette troisième variété , le fond des régions
supérieures est plutôt brun que noir ; et le jaune est
remplacé par une teinte d'un gris jaunâtre ou olivâtre, s'étendant
en un ruban étroit, le long de chaque côté du dos, et formant
en travers de celui-ci, soit des barres, soit des taches
de figures irrégulières et de diverses grandeurs, souvent unies
entre elles par plusieurs points de leurs bords, soit de simples
raies, dont les flexuosités déterminent parfois un dessin d'apparence
réticulaire.
La surface crânienne est quelquefois coupée transversalement
par trois raies jaunes ; une quatrième , située derrière
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