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4 3 A PYTHONIENS HOLODONTES.
jusqu'au delà de l'espace inter-orbitaire, plaques au
nombre desquelles il y a toujours des pré-frontales.
Des fossettes plus ou moins distinctes aux deux lèvres.
Écailles lisses, scutelles sous-caudales partagées en
deux.
Les Liasis ayant la presque totalité de la face supérieure
de leur tête revêtue de grandes plaques ne peuvent être
confondus avec les Morélies, qui n'en ont que sur le
bout du museau, et chez lesquelles d'ailleurs la petite rainure
que présente l'unique squamme à travers laquelle
s'ouvre la narine, est située au-dessus et non en arrière
de celle-ci, comme dans les Liasis. On distingue aisément
les Liasis des Pythons en ce que leurs orifices nasaux ne
sont circonscrits chacun que par une seule plaque, au lieu
de l'être par deux, et que les pièces de leur bouclier céphaliqne
sont beaucoup moins nombreuses, et par cela même
plus développées et disposées avec plus de symétrie. Quant
aux Nardoas, ils en diffèrent parce qu'ils offrent deux caractères
qui manquent absolument à ces derniers, c'est-à-dire
des fossettes plus ou moins prononcées à la lèvre supérieure
et une paire de pré-frontales parmi leurs plaques suscrâniennes
, dont le nombre est de onze ou de treize , suivant
qu'il existe deux ou quatre pariétales.
Le système dentaire des Liasis est exactement pareil à celui
des Pythons.
M. Gray, en isolant des Pythons les espèces qu'il a réunies
sous le nom générique de Liasis (1), n'a point assigné à ces
deux groupes de Pythonides, comme nous croyons au contraire
l'avoir fait, leurs véritables caractères différentiels.
Ainsi, d'après cet habile erpétologiste, les Liasis se distingueraient
des Pythons par l'absence absolue de fossettes à la
(I) Le genre ainsi nommé par M. Gray figurait déjà clans notre
manuscrit avant la publication de son mémoire sur les Boidce; mais
son travail ayant paru avant le nôtre, nous avons dû accepter le
nom de £,as,s de préférence à celui que nous avions proposé.
PYTHONIDES. G. LIASIS. I.
rostrale et aux plaques antérieures de la lèvre d'en haut,
en même temps que par la non-division de leur frontale en
deux pièces. Mais ni l'une ni l'autre de ces deux indications
n'est rigoureusement vraie ; attendu que d'une part, les
Liasis ont au moins une paire de fossettes à la lèvre supérieure
et que deux d'entre eux, Vamethystinus et le MacTiloti,
en offrent aussi à la plaque rostrale, et que d'une
autre part, il y a une espèce de Python, celle appelée réticulée
, qui a sa plaque frontale entière, de même que les
Liasis.
Nous ne possédons encore aucun renseignement sur les
moeurs des Liasis ; mais les formes sveltes, élancées, de la
plupart d'entre eux doivent faire supposer qu'ils se tiennent
habituellement sur les arbres; de môme que leurs narines
assez largement ouvertes et bâillantes, indiquent d'une
manière presque certaine qu'ils fréquentent moins souvent
les eaux que les Pythons.
TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPECES DU GENRE LIASIS.
3 ( creusée de 2 fossettes
Espèces,
fprofondes ; 8 à frênaies) ^ , ,
de chaque côté j i- L. AMETHYr s T E .
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làpeinedistinctes; CH>,.DRB™
de chaque côté ! ^ ^ _ ^^
[ sans fossettes; deux frênaies L. or.ivATiiE.
1. LE LIASIS AMÉTHYSTE. Liasis Amethystinus. Gray.
CABACTÈBES. De huit à douze plaques frênaies de chaque côté,
formant une double rangée loogitudinale ; deux ou trois préoculaires;
trois ou quatre post-oculaires. Deux fossettes bien prononcées
à la plaque rostrale, une à chacune des supéro-
BEPTILES, TOME VI. 28
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