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4 8 CLASSIFICATION DES OPHIDIENS.
293 ) la classi fica lion publiée en 1830 par WAGLER.
Les Serpents composent son ordre quatrième, caractérisé
par la jonction mobile, aumoyen d'un ligament,
des deux branches de la mâchoire inférieure. Il y a
inscrit 96 genres dont nous avons donné les noms.
Nous ne les répéterons pas ici. Il serait nécessaire d'en
reproduire les caractères , niais quand nous les adoptons
, nous avons soin de les faire connaître, et nous
disons également pourquoi , en citant quelques espèces
, nous n'avons pas cru devoir les considérer
comme devant former un genre séparé. C'est doue
pour éviter les répétitions et les doubles emplois que
nous ne reproduisons pas ici une analyse plus complète
des ouvrages de ces deux derniers auteurs , auxquels
nous devons beaucoup de reconnaissance pour les renseignements
et les observations utiles qu'ils nous ont
fournis.
C'est à Wagler qu'il faut également rapporter les
recherches scientifiques et les descriptions des Serpents
du Brésil recueillis par SPIX. Malheureusement
il s'est glissé beaucoup d'erreurs sur les habitations attribuées
à un grand nombre de Serpents dont les originaux
, d'ailleurs assez bien représentés, n'ont pas
été trouvés dans l'Amérique méridionale , mais en Espagne
, comme nous aurons souvent occ;ision de le faire
observer dans les descriptions qui les concernent.
Avant de faire connaître la classification que nous
avons adoptée, il ne nous reste plus à analyser que
celle qui a été proposée en 1837 par M. Henry
SCHLEGEL (1) ; c'est l'ouvi'age le plus détaillé et le
( l ) Essai sur la pliysionomie : des Serpents. 2 volumes in-S", avec un
atlas petit in-fol . , contenant 21 planches et 3 cartes. La Haye.
AUTEURS. SCHLEGEL. 49
plus complet qui ait paru j usqu'ici, el auquel nous serons
sans cesse obligé d'avoir recours, quoique nous
soyons bien éloigné d'adopter sa classification qui a
été uniquement établie , ainsi que le titre l'indique ,
sur \siphysionomie, qui, suivant l'auteur, «estl'im-
D pression totale que fait sur nous l'ensemble d'un
» être quelconque, impression que l'on peut sentir,
» mais qu'il est impossible de rendre au moyen des
p paroles : elle est, dit-il, le résultat de l'harmonie de
» toutes les parties isolées , dont on embrasse la con-
» formation d'un coup d'oeil, et dans leurs rapports
» mutuels. On la retient dans son ensemble , sans cep
pendant pouvoir se rendre compte des propriétés de
» chacune d'elles , prise isolément. »
L'ouvrage , écrit en langue française , se compose de
trois parties : deux volumes de texte et un de planches
lithographiées et exécutées de la manière la plus
propre à faire connaître les espèces qu'elles représentent.
De.i; deux volumes, le premier est consacré à l'histoire
générale des Ophidiens , et le second , à la partie
descriptive des genres et des espèces.
Nous donnerons seulement les titres des sujets dont
traite le premier volume. Ceserà une table des matières
que nous n'analyserons pas. Nous dirons cependant
que l'auteur y donne des preuves d'une sohde instruction
; mais la série des matières qui y sont présentées
montrera que la marche d'exposition qu'il a suivie n'est
pas tout à fait celle que les zoologistes sont habitués
à trouver dans les ouvrages généraux. Voici cette
table.
Des Ophidiens en général. Des os du tronc. Des os
de la tête. Des muscles. Des vestiges d'extrémités postérieures.
Des mouvements. Des dents. Des glandes.
REPTILES, TOME VI. ' 4
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