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4 3 4 PYTHONIENS HOLODONTES.
labiales des quatre premières paires et des ioféro-labiales
des six, sept ou huit paires qui précèdent les quatre ou cinq
dernières.
SYNONYMIE. 1801. Boa Amethystina, Schneid. Histor. Amph.
Fase. 11, depuis la 1" ligne de la pag. 254 jusqu'à la 2« de la
pag. 255 (le reste de l'arlicle se rapporte au Python reticulatus
).
1803. Python Amethystinus, Daud. Hist. Rept., tom. 5,
pag. 230 : exclus. Synon. Ular Saiva de Wurmb, Couleuvre
jaune et bleue,Lacép. &ihsAx. {Pythonreticulatus).
1820. Python Amethystmus^ Merr, Tentam, Syst. Amph.,
pag. 89, n» 6.
1820 Python Amethystinus, Kuhl et Van-Hasselt. Beitr.
Vergleich, anatom., pag. 95.
1821. £oa Amethystina, Schneid. Klassif, Riesenschi. (Denkschrift.
Akad. Wissenschaft. Münch, tom. 7, pag. 117, PI. YII.)
1827. Py thon Amethystinus, F. Boié, Isis, tom. 20, pag. 516,
1830. Constrictor {Boa Amethystina. Schneid.) Wagl. Syst.
Amph., pag. 168.
1831. Python Amethysiina. Gray. Synops. Rept. pag. 97,
in Griff, anim. Kingd. Cuv., vol. 9.
1837. Python Amethystinus, Schleg., Ess. Physion. Serp.
Part. génér.,pag. 178, n" 3; et Part, descript., pag. 419,PI. XV,
fig. 8-10.
1842. Liasis Amethystinus. Gray. Synops. Famil. Boidoe.
(Zoolog. Misceli., pag. 44.)
D E S C R I P T I O N .
FORMES. Aucune autre espèce de Pythonides n'est plus svelte,
plus élancée que le Liasis Améthyste. La tête en est grande,
distinctement plus large que le cou, excessivement et également
aplatie d'un bout à l'autre ; son contour horizontal donne
la figure d'un triangle isocèle, dont le sommet de l'angle antérieur
est fort obtus et celui des deux postérieurs faiblement arrondi.
Le tronc est très-comprimé; pourtant son étroitesse est
moindre à la face dorsale, qui est convexe, qu'à la ventrale,
qui est presque plate et latéralement anguleuse. La queue,
grêle, pointue et fortement préhensile, n'entre que pour le
sixième ou le septième, quelquefois même pour le huitième
seulement, dans la longueur totale de cet Ophidien.
PYTHONIDES G. LIASIS. I.
Extérieurement, les narines aboutissent de chaque côté au
point le plus élevé de l'extrémité du museau ; leurs orifices
sont grands, bâillants, subtriangulaires , dirigés un peu en arrière
et vers l'horizon. Les régions frénales et les temporales
étant assez renflées, la tête paraît comme rétrécie ou étranglée
à l'aplomb des yeux. Ces organes , situés sur les parties latérales
de la tête et à fleur du crâne, sont d'un médiocre diamètre
et un peu tournés en avant. *
Le bouclier sus-céphalique se compose de deux plaques internasales
, de deux fronto-nasales, de deux frontales antérieures,
entre lesquelles il en existe souvent une troisième beaucoup
plus petite ; de deux sus-oculaires, d'une frontale proprement
dite et de quatre pariétales, que borde à droite et gauche,
ainsi qu'en arrière, une rangée de cinq à sept squammes polygones,
d'inégale grandeur. Les inter-nasales affectent chacune
la figure d'un trapèze ou d'un triangle isocèle, suivant que la
rostrale enfonce plus ou moins son sommet entre elles deux.
Les fronto-nasales, dont la dimension est double de celle des
plaques précédentes, sont des pentagones inéquilatéraux représentant
ensemble un grand disque irrégulier, qui, postérieurement
, se trouve enclavé dans les frontales antérieures ; ces
mêmes fronto-nasales sont flanquées d'une ou deux petites
pièces squammeuses, placées entre la nasale et la préoculaire.
Les frontales antérieures, qu'une autre plaque, très-petite et
à peu près carrée, sépare ordinairement l'une de l'autre, ainsi
que nous l'avons déjà dit, sont, pour la grandeur, intermédiaires
aux fronto-nasales et aux sus-oculaires ; elles offrent de
cinq à sept bords inégaux et descendent un peu sur les régions
frénales, en obliquant légèrement en dehors le long des préoculaires.
La frontale proprement dite est une grande lame hexagone
ou heptagone, oblongue ou sub-oblongue, quelquefois peu,
d'autres fois très-rétrécie en arrière : dans ce dernier cas elle
affecte la figure d'un triangle isocèle, dans le premier celle d'un
carré long. Les sus-oculaires sont irrégulièrement pentagonales
et plus étroites à leur extrémité antérieure qu'à la postérieure.
Rien n'est plus variable que la figure des pariétales :
tout ce que nous pouvons dire de ces plaques, c'est que celles
de la première paire sont toujours très-dilatées en travers et
un peu moins développées que celles delà seconde.
De toutes les pièces squammeuses qui revêtent les côtés de