^ ^ CLASSIFICATION DES OPHIDIENS.
8 . Cophias. Un enfoDcement au devant de l' oe i l .
Queue pointue.
9. Crotale. Queue terminée par des grelots de corne.
10. Pelias. Un Écusson sur le vertex entouré de
p'aques. Frontécussonné.
11. Langaha. Queue en partie écailleuse, en partie
écussonnée.
12. Acrochorde. Téte et corps tuberculeux. Queue
ronde.
13. Bhinopire. Pas d eperons. Abdomen couvert de
plaques. Queue ronde, écailleuse en dessous.
14. Coulewre. Pas d'éperons. Téte à plaques. Ouverture
de ia bouche large , descendante aux commissures.
Cou non extensible. Queue garnie en dessous de
demi-plaques en tout ou en partie, droite et conique ;
point de dents venimeuses.
15. Hurria. Plaques entières en grande partie sous
la queue.
16. Natrix. Tout le dessous de la queue à demiplaques.
Une plaque rostrale convexe, solide.
17. Dryinus. Bec pointu, mobile. Deux plaques
rostrales, une fléchie l'autre dressée.
18. Sepedon. Point d'éperons. Téte à écussons.
Commissures de la bouche relevées. Cou non extensible.
Queue pointue, conique, garnie de demi-plaques
en dessous. Des dents venimeuses.
19. Ophrjas. Plaques surciliaires, saillantes. Bout
de la queue en crochet.
20. Naja. Région du cou expansible.
21. Elaps, Ouverture de la bouche petite, étroite.
Des demi-plaques sous toute la queue.
22. Trimérésure. Les écailles du sommet du dos
plus étroites que toutes les autres.
AUTEURS. MERREM, LATREILLE. Sg
23. Plature. Queue comprimée. Plaques du ventre
larges.
24. Hydre. Queue comprimée. Abdomen couvert
d'écaillés ou de petites plaques étroites.
23. Enydre. Abdomen à grandes plaques.
26. Pelamys. Abdomen écailleux. Téte écussonnée.
27. Chersydre. Abdomen et Téte couverts d'écaillés.
28. Typhlops. Corps à écailles imbriquées.
29. Amphisbène. Corps à anneaux.
Ces deux derniers genres forment une division particulière
parmi les Serpents , parce qu'ils ont les os de
la mâchoire supérieure non mobiles. Ils constituent le
sous-ordre des Tjphlini, par opposition aux autres
qui ont les mâchoires supérieure et inférieure très-dilatables,
chez lesquels par conséquent la bouche est
assez large pour avaler des proies de grandes dimensions
et que Merrem appelle Goulus, Glutones.
Il est à regretter que l'auteur n'ait pu faire ses classifications
et établir ses caractères que d'après les livres
; il n a pas eu les animaux sous les yeux : c'est ce
qui lui a fait commettre beaucoup d'erreurs, telles
que celles de placer parmi les Serpents non venimeux
des espèces qui ont des crochets , et d'adopter trop
facilement les genres établis par d'autres, ainsi que
nous le verrons par la suite.
En 1825, LATREILLE (r), dans l'ouvrage auquel
il a donné pour titre : Familles naturelles du règne
animal, range les Serpents , ainsi que tous les autres
Reptiles, dans la division qu'il nomme la Seconde
race des animaux vertébrés à sang froid, les HÉMACRYMES,
(r) Voyez ce que nous avons dit des première» publication» de c«t
auteur, tonje l®'" du présent o ump , page 347.