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532 PYTHONIFNS APROTIÎROnoXTrS.
sus-maxillaires sont droits, au lieu d'etre un peu courbés
cu yj , de même que ceux des Euygres, des Xipliosomes, des
Épicrates et des Cliilabotlires ; ayant les yeux situés plus
liaut ou plus rapprochés l'un de l'autre et le museau moins
allongé qu'aucun autre membre de sa tribu , il en résulte naturellement
que , d'une part, ses frontaux sont moins dilatés eu
travers ou non pas une fois, mais une demi-fois seulement plus
larges que longs, et que, d'une autre par t , il a les os nasaux et
les frontaux antérieurs plus courts, et surtout l'angle en lequel
chacun de ceux-ci se prolonge en avant, beaucoup moins aigu.
La plaque rostrale offre quatre pans, deux latéraux un peu
concaves, un inférieur fort échancré pour le passage del à langue,
et un supérieur plus étendu qu'aucun des trois autres, lequel est
tantôt curviligne, tantôt brisé à angle extrêmement ouvert et
soudé tout entier aux nasales antérieures et aux inter-nasales.
Celles ci, plus petites que celles-là, qu'elles séparent l'une de
l'autre, ont derrière elles une paire de fronto-nasales oblongues,
à proportions fort grandes et suivies de quatre frontales
antérieures, qui sont d'une dimension beaucoup moindre que
les précédentes et placées, deux bout à bout, entre leurs deux
congénères. Viennent ensuite deux frontales proprement dites
ayant à leur droite et à leur gauche une sus-oculaire plus largo
et plus longue qu'elles ; après cela, le reste du dessus de la
tête ne présente plus que des écailles d'une figure et d'une disposition
d'autant plus régulières qu'elles sont plus rapprochées
du cou. De ciiaque côté du museau, entre la première plaque
nasale, qui en occupe l'extrémité antérieure, et la seconde,
dont le diamètre excède à peine celui de l'orifice qu'elle borde
postérieurement, il existe une frênaie extrêmement développée
, précédée d'une ou deux autres qui le sont au contraire
excessivement peu, frênaie qui est séparée des supéro-labiales
par une série de plusieurs petites plaques se prolongeant sous le
cercle squammeux de l'orbite. Ce cercle se compose d'une grande
pré-oculaire, d'une ou deux sous-oculaires et de trois ou quatre
post-oculaires plus ou moins petites.
Telle est, dans son état normal, la composition du bouclier
céphalique, qui offre fort souvent un aspect tout différent par
suite, soit de l'avorteraent soit de l'excès de développement,
ou bien de la division en deux ou plusieurs parties inégales de
certaines des pièces qui le constituent.
BO/EIDES. G. EL\Ni:CTE. I. 533
La lèvre supérieure est garnie de quinze à dix-huit paires de
plaques quadrangulaires ou pentagones, inégalement hautes ;
les moins courtes sont ordinairement celles de là seconde paire
et des quatre ou cinq qui précèdent les trois dernières. La plaque
qui protège le menton a la figure d'un triangle isocèle très-effilé,
Celles, au nombre d'une vingtaine, qui, de chaque côté, revêtent
les bords de la mâchoire inférieure, sont quadrilatères,
très-allongées verticalement et fort étroites près de la mentonnière
, mais de plus en plus courtes, à mesure qu'elles se rapprochent
de la commissure des lèvres, où l'on en voit même
quelques-unes d'oblongues. Le sillon gulaire est bien marqué, et
la région du même nom offre des écailles lancéolées, plates,
lisses et légèrement imbriquées.
Les pièces de l'écaillure du corps sont losangiques et toutes
à peu près de même grandeur, excepté celles des trois ou
quatre séries qui bordent à droite et à gauche les scutelles du
ventre, lesquelles ont effectivement une dimension double ou
triple des autres. Les lames protectrices de la région abdominale
sont au contraire tellement étroites, que la largeur
des plus grandes n'excède que de fort peu la longueur du
museau.
Écailles du tronc : 59 ou 61 rangées longitudinales, de 568 à
581 rangées transversales. Écailles de la queue : 35 ou 37 ran
gées longitudinales, de 79 à 87 rangées transversales. Scutelles
: de 242 à 253 ventrales, de 56 à 73 sous-caudales.
CoLOKATioPi. Le mode de coloration de l'Eunecte murin est
beaucoup plus simple que celui de la plupart des espèces de
Booeides que nous avons déjà décrites.
En dessus, le corps est d'un vert noirâtre chez les individus
adultes, et d'un brun olivâtre plus ou moins clair chez les
jeunes sujets. A tout âge, les tempes offrent chacune, entre
deux raies d'un noir pur, une large bande jaune qui s'étend
obliquement depuis l'oeil jusqu'en arrière de l'angle de la bouche.
A tout âge également, le dos et la queue présentent de
grands disques ou de grands ovales d'un noir profond, disposés
sur deux séries et de telle sorte, que ceux de l'«ne alternent
avec ceux de l'autre; quelquefois cependant, ^^sn est qui se
trouvent occuper la même ligne transversale, tantôt séparés
par un certain intervalle, tantôt au contraire soudés ensemble
ou par paires. Il existe le long de chaque côté du corps une
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