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REPTILES OPHIDIENS,
individus où elle l'est le plus, son diamètre est égal à
la largeur de la tête; chez ceux où il est moindre,
son étendue en longueur est ^triple ou quadruple de
cette même partie du corps.
L'orifice du cloaque est une fente transversale plus
ou moins arquée en arriére.
L'enveloppe extérieure du corps des Scolécophides
offre, comme nous l'avons dit précédemment, une
très-grande ressemblance avec celle des Sauriens , de
la famille des Lépidosaures ou Scincoïdiens. Leur peau
n'est point extensible , ou si elle l'est, c'est à un degré
excessivement faible j on n'observe pas qu'elle fasse,
sous la gorge , un petit repli rentrant et longitudinal
qu'on appelle sillon gulaire , lequel manque aussi
chez les Tortriciens, les Uropeltiens, les Acrochordes,
et dans une espèce d'Érjx , mais qui existe chez
tous les autres Ophidiens. '
Les téguments protecteurs du derme sont de petites
pièces d'apparence cornée , minces, mais consistantes,
parfaitement lisses, unies, développées en plaques
sur la région antérieure de la tête, et conformées en
écailles sur toutes les autres parties du corps. Ces
écailles, toutes absolument semblables, en dessus et en
dessous, sur le tronc comme sur la queue, sont à quatre,
cinq ou six pans , plus ou moins dilatées en travers et
très-fortement imbriquées ; seulement, celle qui protège
l'extrémité caudale s'y moule de manière à représenter
un petit dé conique dont le sommet se développe
le plus souvent en une épine courte et comprimée.
Les plaques qui revêtent la tête sont imbriquées et ont
une figure et des proportions relatives fort différentes
de celles qui garnissent la même partie du corps chez
la plupart des Serpents, parmi les Azémiophides , les
SCOLECOPHIDES. ^S c )
Aphobérophideset les Apistophides. Il résulte delà que
le bouclier céphalique des Scolécophides a un tout autre
aspect. Les plaques de la tête chez ces petits Serpents
vermiformes sont faites et disposées comme nous allons
l'indiquer. Il y a d'abord pour le dessous, le devant et le
dessus de la tête, deux petites plaques nasales , situées
latéralement sous le museau ; puis une rostrale très-développée
garnissant le bout de celui-ci, le milieu de sa
face inférieure, et se reployant en dessus pour s'étendre
jusqu au front ; on voit ensuite sur la ligne médiane , à
la suite l'une de l 'aut re, une frontale antérieure et une
frontale proprement dite, simples, élargies, mais néanmoins
très-petites ; à leur droite et à leur gauche , ou
entre elles et le haut de l'oeil, se trouve une plaque suroculaire
également assez petite ; derrière les plaques
frontales proprement dites, les sur-oculaires et le sommet
des oculaires, on distingue une ou deux paires de
pariétales d'une très-faible dimension et toujours plus
ou moins dilatées en travers ; enfin il y a une ou deux
inter-pariétales situées incomplètement ou complètement
entre ces dernières, auxquelles elles sont égales ou
inférieures en étendue. Il existe pour chaque côté de la
tête, une très-grande fronto-nasale bordant la rostrale,
touchant par son sommet à la frontale antérieure et inférieurement
à la nasale; derrière cette grande frontonasale,
une préoculaire, souvent non moins développée
qu'elle; puis, à la suite, une oculaire dont l'étendue et
la transparence sont très-variables; et entre cette dernière
et les labiales , une plaque sous-oculaire (1). Mais
(I) L analogie qui existe entre les plaques de la tête de nos petits
Serpents vermiformes et celle des autres pphidiens est bien évidente si
1 on prend surtout pour point de comparaison le bouclier céphalique
de. Uropeltiens et des Tortriciens, famille qui, sous plusieurs rapports
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