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358 REPTILES OPHIDIENS.
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F A M I L L E . LES PYTHONIENS.
DES CARACTÈRES DE CETTE FAMILLE; DE LA CLASSIFICATION
DES ESPÈCES QUI LA COMPOSENT ET DE LEUR RÉPARTITION
A LA SURFACE DU GLOBE.
CARACTÈRES. Des vestiges de membres postérieurs
se montrant au dehors, chez lesaduhes, sons forme
d'ergots, de chaque côté de l'anus. Dents sous et
sus-maxillaires similaires ou étant les unes et les
autres, coniques,pointues,plusou moins tranchantes
à leur bord postérieur, coudées à leur base, penchées
en arrière et se raccourcissant à partir de la
seconde ou de la troisième, qui sont très-longues,
jusqu'à la dernière inclusivement. Branches de la
mâchoire supérieure subclaviformes, plus ou moins
comprimées en avant, s'étendant jusqu'au niveau
ou au delà des frontaux postérieurs. Os ptérjgoïdes
comme courbés en c/2 et dentés dans leur première
moitié seulement. Boîte cérébrale subcjlindrique,
renflée latéralement dans la première moitié de sa
longueur, qui égale ou qui excède celle de la face.
Cette famille comprend les Pythons, les Eryx, les
Boas et douze autres genres moins anciennement connus
ou nouvellement établis. Au premier aspect et examinés
seulement à l'extérieur, les Pythoniens n'ont
rien qui les caractérise d'une manière absolue, pas
même les vestiges de membres postérieurs dont ils
sont tous pourvus ; attendu que ces appendices , qui
AZÉMIOPHIDES PYTHONIENS. 36 9
existent d'ailleurs aussi dans les Toitriciens, ne se
montrent au dehors que chez les sujets parvenus à
rétatadulte. En effet, ils offrent bien , généralement,
un^ écaillure sus-crânienne composée de pièces de petite
et de moyenne dimension, dont l'arrangement
n'a jamais la régularité qu'on observe dans les plaques
qui recouvrent la tête de la majorité des Serpents^ un
tronc plus £;ros au milieu qu'à ses extrémités et rétréci
à sa face Inférieure 5 des scutelles abdominales fort
peu dilatées transversalement; enfin des écailles sur
le reste du corps, plus petites et plus nombreuses
que dans la plupart des Ophidiens. Mais il y en a
qui ont , soit un bouclier céphalique formé de
lames polygones non moins grandes et non moins
symétriquement disposées que chez la plupart des
Azémiophides, soit un tronc à peu près de même
grosseur d'un bout à l'autre et subcylindrique, soit
un ventre et les bandes squammeuses qui le protègent
aussi larges que chez les vraies couleuvres, ou bien
encore une écaillure infiniment moins divisée que celle
d'autres Pythoniens. La tête et la queue elles-mêmes,
considérées d'après leur forme générale, ne se ressemblent
pas chez tous les Pythoniens : car le museau,
ou la face dans sa portion antérieure , constitue
ou ne constitue pas un boutoir cunéiforme. suivant
que ces Serpents sont ou ne sont pas fouisseurs ; et
leur queue est ou n'est pas susceptibleje s'enrouler
en spirale, selon que les espèces doivent ou ne doivent
point fréquenter les arbres. Ces dernières différences,
qui se reproduiront, ou dont nous retrouverons
les analogues dans les familles suivantes , sont de
celles que nous nommons biologiques et dont nous
tirons les caractères de tribus, telles que celles dites
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