4 o CLASSIFICATION DES OPHIDIENS,
dont fait partie la section des pulmone's écailleux,
qu'il partage en cinq iamilles : — 1. Les Idiophides
amphisbéniens , tels que les Amphisbènes et les Typhlops.—
2. Les Cylindriques , comme le genre Rouleau
— 3. Les Colubériens -, il y rapporte les Acrochordes,
les Boas, Éryx, Erpéton ; les Pythons, Hurria,
C o u l e u v r e e t D i p s a s . — c ' e s t là que
se trouvent indiqués les Bongares, les Trimésérures ,
Hydrophis, Pelamides, Gljersydres. — 5. Les Fipérides
, comme les Crotales , Scytales , Acanthophis ,
Langaha, Trigonocéphale, Cobra, Vipère, Plature,
Naja , Elaps. Il est évident que Latreille ne connaissait
pas ces animaux dont il a pris quelques indications
dans les livres.
En 1826, lorsque M. FITZINGER fit connaître à
Vienne sa nouvelle classiGcation des Reptiles en allemand,
celle dont nous avons présenté l'analyse générale,
tome P", pag. 276 et suivantes, il avait déjà été publié
beaucoup d'ouvrages importants ou de mémoires curieux
dont l'auteur avait pu profiler. Nous citerons
en particulier ceux de Boïé, de Kuhl, du prince de
Neuwied , de Spix ou plutôt de Wagler. Aussi retrouvons
nous de grandes amélioralions dans la classification
proposée par l'auteur que nous cherchons à faire
connaître pour cet ordre des Ophidiens.
n i e s range, d'après le professeur Leuckart, dans
le premier ordre des Monopnés,et, comme Oppel
dans la troisième tribu , celle des écailleux, avec tous
les Sauriens ; mais ils forment six familles, qui toutes
ont la mâchoire inférieure composée de deux branches
distinctes , séparables et la langue longue, exerlile.
Les uns n'ont pas de dents venimeuses à la mâchoire
supérieure, tandis qu'il en existe chez les autres.
AUTEURS. FITZINGER.
Dans la première division , celle qui comprend les
Serpents qui n'ont pas de dents à venin , est inscrite
d'abord !a famille des ILYSTOÏDES , qui diffère de presque
tous par la soudure entre elles et avec les os du crâne
de foutes les pièces de la mâchoire supérieure, comme
dans les Orvets; mais dont les branches maxillaires inférieures
sont séparables, et chez lesquels la région
inférieure du ventre est garnie de petits écussons. Elle
ne comj)rend que le genre des Rouleaux ou Torinxque
l'auteur nomme Ilysia^ d'après Hemprich.
La seconde famille est celle des PYTHONOÏDES , caractérisée
en outre par la présence d'éperons [Calcaria)
sur les bords du cloaque et par la mobilité des deux
mâchoires comme toutes les familles qui suivent. Là
sont inscrits les genres Érix, Boa, Xiphosoma et Python.
La troisième famille, celle des COLUBROÏDES , est des
plus nombreuses ; car elle comprend trente genres.
Ce sont ceux dont les espèces ont les deux mâchoires
également mobiles , la langue longue, exertile , pasde
dents venimeuses, ni d'éperons à l'anus. Un tableau
synoptique sert à la détermination des genres ; en
voici une analyse. Quatre premiers genres se distinguent
de tous les autres, parce que leur abdomen n'est
pas garni en dessous de très-grandes plaques. Les uns
ont simplement des tubercules et la queue non comprim.
ée, comme les Acrochordes (1), ou avec la queue
comprimée , les Pélamides (2) ; les deux autres genres
ont de petites plaques ventrales; ce sont les E)'pétojis
(3), qui n'ont pas la queue comprimée, tandis
qu'elle l'est chez les Disteires (4) de Lacépède.
L autre grande division comprend tous les genres
dont le ventre est garni de grandes plaques. Le seul