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408 I'VTilOiNlLiNS HOLODOiNTiiS.
volurae. Une seule des trois figures de Séba précédemment indiquées,
celle de la pl. 99, type du Coluber Seboe de Gmeliu
n'a point été reconnue par Kulil pour appartenir à notre Python'
qu il a mentionné comme une espèce nouvelle, sous le nom de
Fylhon bioidalus, sans paraître se douter qu'elle ne différait
absolument en rien du JJoa hieroglyphica dont Schneider avait
<!eja publié une excellente description, près de vingt ans auparavant.
^
Merrem a non-seulement rangé le Boa hieroglyphica de
ochneider parmi les Pythons, son genre naturel, mais il en a
aussi parfaitement bien établi la synonymie ; seulement, puisqu'il
avait admis que ce serpent était le même que le Coluber Seb's>
de Gmelm, il aurait dû, au lieu de conserver la dénomination
spécifique de HicrogJyphicus, lui restituer celle de Seboe, la
plus ancienne des quatre qui lui ont été données. Boié n'a fait
qu imiter Merrem relativement à la place et au nom qu'il a assignes
dans le système à l'espèce dont il est ici question; mais
c est lui qui a le premier constaté qu'elle habite le Sénégal et
appele l'altention des erpétologistes sur sa grande ressemblance
avec le Pyihon bivittatus de Kuhl, auquel toutefois il ne l'a
point réunie.
^ M. Schlegel a commis une erreur à l'égard du Python Seboe •
c est de l'avoir confondu, malgré l'observation faite par les auteurs
précédents , avec le Python qui sera décrit plus loin sous
le nom de Molure.
Nous nous étonnons que M. Schlegel ait pu considérer comme
spécifiquement semblables ces deux Pythons, qui ditrèrentFun
de I autre autant que peuvent différer deux espèces d'un même
genre, les moms voisines. Ainsi et d'abord ils diffèrent par la
patrie, puisque l'un est d'Afrique et l'autre de l'Inde • puis et
delà manière la plus tranchée, par la situation des narines
par la figure, la quantité et la disposition des plaques céphaliques,
parle nombre des scutelles ventrales et dessous-caudales
par le nombre également des rangées longitudinales et transversa
es d'ecailles du tronc et de la queue, enfin par le mode
decoloration; nous pourrions même dire par les habitudes
car ia position latérale des narines du Python Seboe, indique
évidemment qu'il est moins aquatique que le Py thon molurus,
chez lequel elles sont situées sur le museau : il y a , sous ce
rapport, entre ces deux Pythons, la différence qui existe entre
PYTHON IDES. G. PYTHON. 2. 4^ 9
un Tropidonote et un Homalopsis. Nous ajouterons que ces dissemblances
ne sont point individuelles; attendu que nous les
avons constatées sur une vingtaine de sujets d'une espèce et sur
plus de quarante de l'autre , sujets dont un certain nombre
étaient vivants, et que nous avons pu d'autant mieux comparer
qu'ils se trouvaient réunis dans la ménagerie de notre établissement
2. LE PYTHON DE NATAL. Python Natalensis. Smith.
CARACTÈRES. Plaques inter-nasales plus longues que les frontonasales
; une seule paire de pré-frontales , moins développées
que ces dernières et suivies de très-petites plaques polygones,
irrégulières, au lieu de grandes plaques frontales et de pariétales
symétriques ; trois petites plaques sus-oculaires de chaque
coté. Deux fossettes à la plaque rostrale et une à chacune des
supéro-labiales des deux premières paires.
SYNONYMIE. 1833. Python Natalensis. Smith. South Afric.
Quaterl. journ. new series, pag. 64.
1840. Python ]Satalensis. Smith. Illustrât, zool. South Afric.
Rept. pl. IX.
1842. Hortulia Natalensis. Gray. Synops. famil. Boidae (Zool.
Misceli, march 18i2, pag. 44).
DESCRIPTION.
FORMES. Ce Python, quoique très-voisin du précédent, s'en
distingue néanmoins par plusieurs particularités faciles- à
saisir.
Premièrement, il offre bien, comme le Python de Séba , une
paire de plaques inter-nasales et une paire de fronto-nasales ;
mais il n'a qu'une seule paire de frontales antérieures à la
suite desquelles viennent, au lieu de grandes frontales et de
pariétales symétriques, de très-petites plaques polygones irrégulières
, inégales entre elles, parmi lesquelles on en remarque,
sur le front, de cinq à neuf, qui affectent une disposition en
rosace.
Secondement, les plaques inter-nasales du Python de Natal,
contrairement à ce qui existe chez le Python de Séba, sont plus
longues que les fronto-nasales : les inter-nasales représentent
des quadrangles oblongs juxta-posés , entre lesquels en avant
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