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SCOLÉCOPHIDES.
de celles de la lèvre supérieure des Typhlopiens , et
sous le rapport de leur figure et de leur dimension
, elles ne présentent rien qui les différencie
notablement des écailles gulaires. Les pièces qui
composent le bouclier céphalique ont généralement
moins d'inégalité entre elles, relativement à leur
étendue , que leurs analogues dans la famille des Typhlopiens
; ainsi, les plaques impaires ou médianes ,
telles que la frontale antérieure, la frontale proprement
dite , l'inter-pariétale et la post-inter-pariétaie,
oili-ent une surface presque égale ou peu inférieure à
celle des plaques paires ou latérales sur-céphaliques
dites sur-oculaires, pariétales et post-pariétales, et
celles-ci ne sont pas considérablement plus grandes que
la rostrale , les fronto-nasales , les préoculaires et les
oculaires.
- La famille des Catodoniens ne comprend encore
que deux genres, dont l'un, appelé Catôdon , tient
encore des Typhlopiens par la petitesse de ses yeux et
l'extrême brièveté de sa queue , tandis que , par des
caractères positivement opposés à ceux-ci, l'autre,
nommé Stenostoma, se rapproche au contraire de
certaines espèces appartenant aux premiers groupes
de la section des Azémiophides.
R GENRE. CATODONTE. CATODON (1). Nobis.
CARACTÈRES. Tête fortement déprimée, tronquée et
arronriie en avant, revêtue de plaques. Rostrale reployée
sous le museau et développée sur la tête en
une grande calotte quadrilatère; une frontale antérieure
, une frontale , une interpariétale , une post-
( 0 KCÎT», en bas; , OVTOC, dent,
CATODONIENS. G. CATODONTE. I. Si g
interpariétale, une paire de pariétales et de postpariétales,
pas de sur-oculaires ni de préoculaires,
mais une paire de fronto - nasales et d'oculaires.
Narines latérales, hémidiscoïdes, s'ouvrant entre la
nasale et la fronto-nasale. Yeux latéraux, peu distincts.
Une tête excessivement aplatie, un museau large et coupé
carrément, une plaque rostrale dont la portion supérieure
recouvre le devant de la tête en manière de calotte quadrangulaire,
des yeux à peine distincts, des orifices nasaux
hémidiscoïdes, tels sont les caractères qui, joints à l'absence
de plaques sur-oculaires, distinguent essentiellement
le genre Catodontede celui desSténostomes.
Les narines des Catodontes aboutissent en dehors à droite
et à gauche de l'extrémité du museau, tout près de la plaque
rostrale , dans la suture de la nasale avec la fronto-nasale;
leur ouverture en demi-disque est pratiquée tout entière
dans le bord de cette dernière plaque.
Les yeux semblent être deux points noirs situés au haut
des côtés de la tête, sous la marge antérieure des plaques
oculaires.
La partie supérieure de celles-ci, qui se reploie sur le
crâne, y occupe la place où existe la sur-oculaire , dans les
espèces du genre suivant.
Le seul Catodonte que nous connaissions encore, a la
queue très-courte , tandis que les quatre Sténostomes dont
On trouvera plus loin la description ont cette partie terminale
du corps au contraire assez développée.
1. LE CATODONTE A SEPT RAIES. Catodon septem-striatus,
Nobis.
CARACTÈRES. Queue conique, courbée^ d'une longueur double
de la largeur de la tête , sans épine terminale. Corps jaunâtre,
marqué longitudinalement de raies brunes.
SYNONYMIE. Typhlops septem-striatus. Schneid. Hist. Amph.
Fasc. II, pag. 341.
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