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53o PYTHON lENS APROTKRODOItTES.
1803. ßoa aboma. Daud. Hist. Rept. torn. 5, pag. 152, pi.
62, fig. 2.
Boa murina. Id., loc. cit., pag. 155.
Boa anacondo. id., loc. cit., pag. 161, pi. 63, fig. 2 (d'après
un très-jeuiie snjet).
Boa scytale. Id., loc. cit., pag. 168.
1817. L'Anacondo. Cuv. Uègn. anim. Edit. 1, loro. 2,
pag. 67.
1820. Boa murina. Merr. Tent. syst, ampli, pag. 86, n» 5.
1821. Boa murina. Schneid. Beytr. Klassif. Rieseusclil.
( Denkschrift, akadem. Wissenschaft. Münch., torn. 7, pag. 108.)
Boa scytale. Id., loc. cit. pag. 117.
1821. Boa aquatica. Maximil. zu Wied, Voyag. Brés. torn. 1,
pag. 358, et toni. 2, pag. 171.
1822. Boa aquatica. Maximil. zu Wied Abbild, natnrgesch.
Brazil, pag. et pl. sans numéros (très-bonne figure).
1825. Boa aquatica, id. Beitr. naturgesch. Brasil, torn. 1,
pag. 226.
1826. Boa scytale. Filzing. Neue classif. Rept. pag. 54.
1827. Boa murina. F. Boié. Isis, torn. 20, pag. 5l4.
1829. L'Anacondo. Cuv. Règn. anim. Edit. 2, tom. 2,
pag. 78.
1830. JSunectes murinus. Wagl. Syst. amph. pag. 167.
1831. The anacondo. Griff, anim. Kingd. Cuv. Vol. 9,
pag. 253.
1831. Eunectes murina. Gray, Synops. Rept. pag. 96, io Griff.
Anim. Kingd. Cuv. vol. 9.
1837. Boa murina. Schleg. Ess. physion. Serp. Part, génér.
pag. 175, et Part, descrip. pag. 380, pl. 14, fig. 1-2.
1840. Boa murina. Filippo de Filippi. Catal. ragion. Serp.
mus. Pav. (Biblioth. liai. tom. 99).
1842. Eunectes murina. Gray. Synops. Famil. BoidaB(Zool.
misceli, pag. 41).
DESCRIPTION.
FOBMES. L'Eunecte murin a moins l'ensemble de formes, le
port, en un mol la physionomie du commun des espèces de sa
tribu que celle de certains autres serpents n'appartenant pas à
la même famille, mais aquatiques comme lui, tels par exemple
que les Hydrops et les Homalopsis, dont il est réellement le
BOvEIDES. G. EUNECTE. I. 531
représentant parmi les Boieides. C'est un fait semblable ou ana-
• logue à ceux que nous avons déjà signalés ou que nous allons
souvent rencontrer, lesquels résultent du parallélisme qui
' existe entre foute division vraiment naturelle et toute autre de
même degré, quelle que soit la supériorité ou l'infériorité de
celui-ci.
L'espèce que nous nous proposons de faire connaître ici offre
une tête petite à proportion du reste du corps, à peine distincte du
cou, conique, très-aplatie à sa face inférieure, fort peu au contraire
à ses faces latérales, et largement tronquée en même temps
qu'arrondie en avant. Son tronc est très-faiblement comprimé,
convexe en dessus et en dessous, et d'une longueur de trente
six à trente-huit fois égale à sa plus grande largeur; il est plus
gros au milieu qu'à son extrémité antérieure et surtout qu'à sa
partie postérieure, toutefois cette disproportion est moins prononcée
que chezles Boas,lesXiphosoraes etplusieurs autres Boaeides.
La queue, assez effilée et médiocrement préhensile, fait de la
sixième à la septième partie de la totalité de l'étendue longitudinale
de ce Serpent. Les vestiges de membres abdominaux,
qui se montrent extérieurement sous la forme d'ergots coni-
. ques, courts, recourbés et pointus, ne sont pas proportionnellement
aussi forts que ceux des Boas; nous les avons même trouvés
d'une très-petite dimension chez des femelles ayant plus
d'un mètre de long.
Les narines, que nous avons déjà dites être percées perpendiculairement,
ont leurs ouvertures très-rapprochées l'une de
l'autre, fort petites et demi-circulaires. Les yeux, dont la grosseur
n'est pas en rapport avec le volume de l'animal, sont situés
de façon qu'il peut voir à la fois ce qui se passe au-dessus et
devant lui sans bouger la tête, privilège accordé à tous les Serpents
qui demeurent la plus grande partie du temps au milieu
des eaux. La bouche est fendue suivant une ligne parfaitement
droite : elle est armée de dents robustes, dont la longueur diminue
graduellement dans chacune des quatre séries qu'elles
composent, depuis les premières jusqu'à la dernière inclusivement;
leur nombre, pourchaque côté, est de seize à l'une comme
à l'autre mâchoire, de cinq aux os palatins et de dix aux ptérygoïdes
internes.
Comparé à celui des autres Boaeides, le squelette céphalique
de l'Eunecte murin présente les différences suivantes ; ses os
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