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568 s REPTILES OPHIDIENS,
leur moitié antérieure, légèrement arqués ou un
peu obliques en dehors dans leur moitié postérieure.
Boîte cérébrale subcylindrique, un peu élargie à sa
partie occipitale et renflée latéralement vers le milieu
de sa longueur, qui excède plus ou moins celle
de la région faciale.
Les Tortriciens, encore semblables aux Pythoniens
par l'existence d'appendices calcariformes aux côtés
de leur fente anale, en diffèrent notablement parleur
système dentaire, ainsi que par la conformation et la
disposition de plusieurs des pièces osseuses de leur
tête, pièces qui sont au moins aussi fortes, aussi solides
que leurs analogues cbez les espèces de la famille
précédente.
Les dissemblances qui existent entre les Tortriciens
et les Pythoniens, relativement à l'appareil dentaire,
consistent principalement en ce que chez les
uns les dents des deux mâchoires s'allongent graduellement
depuis la première jusqu'à celle du milieu,
dans chaque rangée , après quoi elles se raccourcissent
peu à peu jusqu'à la dernière inclusivement;
tandis que chez les autres , ce n'est pas seulement à
partir de la médiane qu'elles décroissent en longueur
d'avant en arrière sans interruption , mais dès la seconde
ou la troisième , qui se trouve ainsi être la plus
développée de toutes celles de sa série. D'une autre
part, les dents maxillaires des Tortriciens sont à
proportion plus grosses et moins effilées dans leur
partie terminale, et moins fortement coudées à leur
base que celles des Pythoniens. Tous, de même que
ces derniers , ont aussi des dents sur toute la longueur
des os palatins et sur la moitié ou un peu moins de la
AZ^MIOPHIDES TORTRICIENS. SGg
moitié antérieure de l'étendue des ptérygoïdes internes
; et l'an d'eux, le Tortrix scjtale ^ en offre
éiialement à chacune des extrémités d n e l'os incisif ou
inter-maxillaire.
Lorsque l'on compare la charpente céphalique des
Tortriciens avec celle des Pythoniens, considérée dans
leur ensemble, on remarque que son contour horizontal
présente la figure d'un carré long très-fortement
arrondi à deux de ses angles-, ici les antérieurs,
et non pas à un triangle isocèle ayant le sommet de
son angle le plus aigu plus ou moins tronqué. Cette
partie de leur squelette a en totalité une longueur
égale à plus de deux fois la largeur qu'elle offre aux
points d'attache des os transverses avec les branches
de la mâchoire supérieure. Leur boîte cérébrale (1) a
bien à peu près la forme d'un cylindre renflé de chaque
côté, vers le milieu de son étendue, comme chez
les Pythoniens; mais elle est toujours plus longue et
non pas plus courte ou seulement de la même longueur
que la portion de la tête qui s'étend depuis
l'os inter-maxillaire jusqu'au bord antérieur du pariétal.
En dessus, la ligne médio-longitudinale de cet
étui encéphalique est relevée d'une crête, d'autant
plus prononcée que le crâne qu'on observe provient
d'individus plus avancés en âge. Les frontaux proprement
dits sont petits, tout à fait plats, horizontalement
situés et d'une largeur moindre que leur longueur,
qui, elle-même, n'égale pas le tiers de celle du
pariétal ; ils offrent ensemble quatre côtés , qui représenteraient
exactement un losange si les deux pos-
(i) Par cela, nous entendons toujours la partie de la tête composée
du pariétal, du sphénoïde, des occipitaux et des rochers.
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