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458 TYTHONIEISS APROTER DONTES.
TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES DU GENRE ERYX.
o /distinct : dessus et côtés du corps'
Espèces.
'uniformément , „
roussdtres. . 1 ! • E .de Jo.m.
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oc
variés Je brun
etde jaunâtre.
iô \nul : écailles tectiformes ,
2, E. JAVEf.or.
très-faiblement 3. E. ¿E TA tnEwiot
très-fortement 4. E.' A QUEUE CcOi NIQui
1. L'ÉRYX DE JOHN. Johnii. Nobis;
CARACTÈRES. Un sillon gulaire. Bout du museau cunéiforme.
Plaque rostrale moulée sur celui-ci, qui s'y emboîte complètement
comme dans un étui; une paire d'inter-nasales et une
paire de fronto - nasales, suivies d'écaillés sus-céphaliques.
Queue triangulaire, presque de même grosseur, à partir de sa
naissance jusqu'à son extrémité terminale, qui est emboîtée
dans une forte squamme triédrique.
SYNONYMIE. 1801. ßoa Johnii. Russ. ind. Serp. vol. 2,
pag. 18, pl. 16 (adulte), et pag. 20, pl. 17, fig. 1 (jeune âge). '
1801. Boa anguiformis. Schneid. Hist. Amph. fase. 2,
pag. 2 6 9 . '
1803. Clothonia anguiformis. DmA. Hist. Rept. tom. 7,
pag. 285. ,
1820. Eryx anguifórmis. Merr. Tentam. Syst. Amph: pae.
85, n0 2. J F 1 0
1821. Boa anguiformis. Schneid. Klassif. Riesenschlang.
(Denkschrift, akadem. Wissenschaft. Munich, tonî. 7, p. 119).^
1825. Clothonia anguiformis. Gray. Gener. of Rept. (Ann
of philosoph. vol. 10, pag. 210.)
1827. Eryx anguiformis. F. Boié. Isis. tom. 20, pag. 513.
1830. Eryx (Boa anguiformis. Schneid. Z?oa Jo/ìnn'. Russ.
Clothonia anguiformis. Daud.) Wagl. Syst. amph. pag. 192.
1831. Eryx anguiformis. Gray. Synops, Rept. pag. 98, in
Cuvier'ß Anim. kingd. Vol. 9.
ÉRYCIDES. G. ÉRYX. V . 4^ 9
1837. Tortrix eryx, variet. Ind. Schleg. Ess. Physion.
Serp. Part, descript. pag. 17, ligne 8.
1842. Clothonia Johnii. Gray. Synops. Famil. Boidae (Zool.
Wiscellan. pag. 45).
DESCRIPTION.
FORMES. La tète de VEryx Johnii paraît plus courte qu'elle
ne l'est réellement, ayant sa rjoitié postérieure complètement
confondue avec le corps, qui n'offre pas le plus léger rétrécissement
collaire ; on peut se faire une idée assez exacte de sa
configuration, en sé représentant un cône couché horizontalement,
dont le dessous serait fortement aplati et le sommet
tronqué et aminci en manière de coin.
Le troue, qui n'a qu'une grosseur un peu moindre en avant
et en arrière qu'au milieu, se montre sous la forme d'un cylindre
tantôt presque régulier, tantôt légèrement rétréci à la face
inférieure, tantôt déprimé, suivant que l'animal ne tient les extrémités
de ses côtes de gauche que faiblement écartées de
celles des mêmes os de droite, ou bien qu'il les fait se toucher,
ou bien encore qu'il étend ces arcs osseux horizontalement,
ainsi que nous l'avons souvent observé chez les sujets vivants
que renferme la ménagerie du Muséum. Cette partie de leur
corps, lorsqu'elle est à peu près cylindrique, a de vingtdeux
à vingt-neuf fois moins de largeur que de longueur;
quand elle est aplatie, son diamètre transversal est double
du vertical, et la région ventrale se trouve alors être de deux
tiers plus large que les scutelles qui en occupent la ligne
médiane.
La queue , qui n'est pas beaucoup moins forte que la portion
postérieure du tronc, fait de la neuvième à la treizième partie
de la longueur totale du corps; elle est tout d'une venue, tout à
fait plate inférieurement, tectiforme en dessus, et munie, à son
extrémité terminale, d'une grande et forte squamme triédrique,
qui l'emboîte à la façon d'un dé (1).
(i) Les collections renferment peu de sujets de cette espèce dont
la queue ne soit pas mutilée, car la plupart d'entre eux ODt passé
par les mains des bateleurs indiens qui, afin de faire croire que
ces Serpents ont une seconde tête à l'arrière du corps , sont dans
l'habitude, pour rendre celui-ci de même grosseur à l'extrémité
II!