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5 o 4 PYTHONIENS APROTIÎRODONTES.
^Les narines viennent nbontir cxtrricurenient de chaque
cute du sommet de i'extré.nité rostrale , entre deux plaqL
placees 1 une devant l'autre, et dont, en général, l 'antéri l ,
est elaroue et la postérieure rétrécie à sa base. Les yeux, dont
la pupdle est verticalement allongée, sont directement tournes
vers 1 horizon , suivant l'axe transversal de la tête • ils
se trouvent situés sur les côtés de celle-ci, un peu eu
avan du miheu de sa longueur et tout en haut, comme
chez a grande majorité des Boa^ides. Les Boas ont la fente
de la bouche rectiligne ; leur glotte offre cela de particulier
qu a son extréndté antérieure , est une petite languette éree^
lie, qui a peut-être pour usage de rendre plus complète
Avec l'âge les os de la tête de ces serpents acquièrent une
grande sohdité et la crête qui surmonte le pai l tal devi"
excessivement haute; les frontaux proprement dits offrent
Iq uissoonnttnr e"s -dI evefl oppésetdefîguretra'p ézoïde,seconjoignen;
par un de leurs angles, et, par un autre, qui est fort aig., ils
se pi olongent considérablement en avant le long des os du nez;
semi grande plaque elliptique
n edio4ongitudinale, dans sa portion la plus rapprochée de
mter-maxillaire ; les os de la mâchoire supérieure sont deiu
iges droites, ayant chacune la forme d'une massue, comlontn
graduellement de moins en moins
chtunVJ" jusqu'à la dernière, dans
ciiacune des six rangées qu'elles constituent: leur nombre
sus ' ^^ dix-neuÎ
Z „ ^^ sous-maxillaires, de
Z douzaine de ptérygoïdiennes.
^ n a évidemment exagéré la taille des Boas, ou plutôt
on leur a souvent attribué celle , quelquefois énorme, de
BO/EIDES. G. BOA. 5o 5
rEunecte Murin et des Pytlions, auxquels ils sont toujours
très-inférieurs sous ce rapport, les plus grands n'ayant
guère que douze pieds de long ; tandis que les espèces de ces
deux derniers genres peuvent atteindre de vingt-cinq à trente
pieds d'étendue longitudinale.
Les Boas préfèrent le séjour des forêts à tout autre : leur
vie se passe en grande partie sur les arbres, loin des eaux ,
dans lesquelles ils ne se rendent jamais, contrairement à
Thabitude qu'en ont beaucoup d'autres Boaeides^ ils font
leur proie de mammifères, d'oiseaux et aussi, disent quelques
voyageurs , de reptiles sauriens.
Nous avons constaté l'existence de quatre espèces de
Boas, toutes quatre originaires du nouveau inonde : l'une
habite la côte orientale, l'autre la côte occidentale de
l'Amérique du sud, la troisième, la partie méridionale de
l'Amérique du nord , et la quatrième une ou deux des îles
de l'archipel des Antilles. Il en est de ces quatre espèces de
Boas, comme de plusieurs reptiles et de certains mammifères
que nourrissent les mêmes contrées ; elles se ressemblent
beaucoup, mais elles sont néanmoins parfaitement distinctes.
Liste alphabétique des différentes espèces désignées sous le nom
de BOAS par les auteurs, avec l'indication des genres
auxquelles elles sont rapportées dans cet ouvrage.
BOA.
Aboma DAUDIN Eunectes murhius , n. I .
— CUVIER Epicrates cenchris, n. 1.
Amelhystina. . Python reticulatus, n, 5,
et Liasis, n. i.
Anacondo. . . Eunectes inurinus , n. 1.
Anguiformis. . SCHNEIDER Eryx Jolinii, n. i.
Annulifer. . . DAUDIN Epicrales cenchris, n. I .
Aquatica. . . . Prince DE NEUWIED. Eunectes murinus , n. I .
Araramhoya. . S P I X , WAGLER. . . Xiphosoma caninum , n . 1.
Aurantiaca. . . Xiphosoma caninum , n . I.
Xiphosoma caninum, n . I.
Cannata. . . . Enygrus carinatus, n. I .