è
IK«
1
i ii
4^0 PYTtìONIENS HOLODONTËS.
moitié plus développées que les précédentes, affectent chacune
la figure d'un triangle scalène, et ensemble celle tantôt d'un
losange , tantôt d'un disque coupé à plusieurs pans. Les frontales
antérieures, dont la dimension est à peu près la même
que celle des inter-nasales, ressemblent soit à des losanges, soit
à des trapèzes ; souvent des pièces squammeuses extrêmement
petites les empêchent de s'unir entre elles, ainsi qu'aux frontales
proprement dites, mais elles s'articulent toujours directement
avec une ou deux des plaques frênaies, avec les pré-oculaires
et les fronto-nasales. Les frontales proprement dites, dont
la grandeur est peu différente de celle des fronto-nasales, sont
quadrangulairesoupentagonales oblongues et quelquefois même
assez étroites. La seule plaque qui protège chaque région
sus-oculaire est une grande pièce à cinq ou six pans inégaux,
ordinairement plus étendue en long qu'en large et affectant
parfois la figure d'un rectangle. Les pariétales varient tellement,
aussi bien par le nombre que par la configuration, qu'il
serait très-difficile de les décrire exactement; tout ce que
nous pouvons dire, c'est qu'elles ont une tendance à se disposer
en rosace, et que le plus souvent quatre d'entre elles, placées
par paires l'une derrière l'autre, se distinguent de leurs congénères
par une dimension un peu moins petite. A droite, à gauche
et en arrière de ces plaques pariétales, la surface crânienne
est, comme les tempes, revêtue d'écaillés plus grandes, mais du
reste pareilles à celles de la région antérieure du dos.
La plaque rostrale a sa base si profondément échancrée, qu'elle
oCfre dans son ensemble l'apparence d'un chevron ou a renversé
; les deux tiers de sa hauteur sont resserrés entre les
plaques nasales antérieures, son tiers " inférieur l'est entre
les supéro-labiales de la première paire et elle enfonce un
peu son sommet entre les inter-nasales. Cette plaque protectrice
du bout du museau est fortement creusée d'un sillon de
chaque côté, tout le long du bord qui l'unit à la plus grande des
deux plaques nasales. Cette dernière , dont le développement
n'est pas beaucoup moindre que celui de la rostrale, est subtrapézoïde
; c'est dans son angle supéro-postérieur que vient se
faire jour la narine , dont l'orifice est triangulaire. La seconde
plaque nasale est située positivement derrière celui-ci; elle est
d'un sixième plus petite que la première , subquadrangulaire et
divisée longitudinalement en deux portions à peu près égales,
PYÏHONIDES. G. PYTHON. 4- ^^^
par une forte impression linéaire. Les régions frênaies sont garnies
chacune de sept à douze plaques inégalement développées,
qui paraissent former deux ou trois séries longitudino-obliques;
celles de ces plaques frênaies qui sont les moins petites
sont les trois ou quatre qui viennent immédiatement après la
grande nasale et celle qui touche à la préoculaire supérieure.
Sous cette dernière plaque , qui est losangique et de moyenne
dimension, on en trouve deux autres, qui sont beaucoup plus
petites qu'elle. Les plaques post-oculaires, dont le nombre varie
de trois à cinq, sont quadrangulaires oblongues ; le cercle squammeux
de l'orbite se complète inférieurement tantôt par la présence
d'une petite sous-oculaire, tantôt par l'élévation jusqu'au
globe de l'oeil delà sixième ou de la septième supérolabiale.
On compte une douzaine de plaques le long de chaque
côté de la lèvre supérieure, plaques qui sont quadrangulaires
ou pentagones; la première et la seconde offrent seules chacune
une fossette, qui est triangulaire ; la sixième est ordinairement
oblongue et la plus grande de toutes; les plus petites sont les
deux ou trois dernières. Autour de la mâchoire inférieure sont,
une plaqne mentonnière en triangle équilatéral et une vingtaine
de plaques inféro-labiales subquadrangulaires. Les dix ou onze
premières de celles-ci sont beaucoup plus hautes que larges,
tandis que les suivantes ont une largeur à peu près égale à leur
hauteur. Les quatre, cinq ou six de ces plaques inféro-labiales
qui avoisinent le menton sont percées d'un petit pore près
de leur bord supérieur, et les trois ou quatre qui précèdent
immédiatement l'antépénultième sont creusées d'une façon telle,
que toutes ensemble forment une espèce de gouttière longitudinale.
Le dessous de la tête, à gauche et à droite du sillon
gulaire, est garni d'écaillés subovales, oblongues, très-étroites j
au lieu que celles qui se trouvent sur la gorge en arrière du
même sillon sont en losanges et un peu plus grandes que les
squammes temporales. Les écailles du corps représentent
aussi des losanges: très-petites sur le dos, elles le sont moins sur
les flancs et s'agrandissent graduellement à mesure qu'elles se
rapprochent des scutelles ventrales; celles qui composent les
deux rangées les plus voisines de ces dernières sont même
assez dilatées en travers et leur angle postérieur est arrondi.
Les rangées d'écaillés et les scutelles, comptées sur une trenri;
li-''.' 1,