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564 PYTHONIENS APROTéflODONTiîSchoire
supérieure et de la mâchoire inférieure, vingt-quatre
dents, dont les cinq premières sont inégalement beaucoup plus
allongées que les suivantes, puis six graduellement de moins en
moins longues aux os palatins , et dix-huit, toutes fort courtes,
aux ptérygoïdes internes. Les yeux sont petits et un peu rentrés,
les ouvertures des narines médiocres, bâillantes et verticoovalaires.
La plaque rostrale a cinq pans, un en bas de moyenne grandeur
et assez échancré , un petit de chaque côté, et deux en
haut plus étendus formant un angle aigu. Les inter-nasales
ont chacune cinq bords inégaux, un très-petit par lequel elles
se conjoignent, deux qui le sont moins touchant aux nasales,
un grand en arrière et un autre en avant. Les fronto-nasales offrent
une figure sub-rhomboïdale et un développement double de
celui des précédentes. Les pré-frontales sont la représentation
exacte de ce que seraient les inter-nasales, si, mises à leur place,
elles étaient unpeu plus grandes et tournées sens dessus dessous.
La frontale proprement dite est une plaque très-dilatée, coupée
à six pans, dont les deux latéraux sont un peu plus longs que les
deux antérieurs etles deux postérieurs, quiont une égalelongueur.
Les sus-oculaires sont des lames oblongues à cinq ou six pans
inégaux. Deux des quatre pariétales, dont aucune n'a une dimension
égale à celle de la frontale proprement dite , se trouvent
placées immédiatement derrière celle-ci et les sus-oculaires,
entre les deux autres ; elles sont pentagones inéquilatérales et
un peu moins développées que leurs congénères qui paraissent
être subtrapézoïdes. Après les pariétales viennent d'autres plaques
d'une moindre grandeur, très-irrégulières et suivies d'écailles
pareilles à celles du cou et des tempes. La première des
deux plaques nasales ressemble à un carré verticalement allongé
; elle est un peu plus petite et située un peu plus bas que
la seconde, qui, malgré ses cinq côtés, affecte la figure d'un
rhombe. La frênaie est grande, oblongue, circonscrite par cinq
lignes, une inférieure plus étendue que la supérieure, une postérieure
fortement inclinée en arrière, et deux antérieures plus
courtes qu'aucune des autres et réunies à angle obtus. Il y
a une plaque pré-oculaire trapézoïde, un peu plus développée
que la frênaie, et au-dessous d'elle une autre excessivement
petite, allongée, quadranguiaire ou pentagone ayant môme
parfois l'apparence d'un segment de cercle, mais étant toujours
BOil'lDES. G. CHir,ABOTHRE. I. 565
enfoncée dans une entaille de la cinquième et de la sixième supéro
labiale. On ne voit point de plaque sous-oculaire, mais il
existe trois ou quatre petites post-oculaires. La lèvre supérieure
offre à sa droite comme à sa gauche une série de onze ou douze
plaques à quatre ou cinq pans, parmi lesquelles la seconde est
notablement plus haute que la première, et seulement un peu
plus que la troisième et la quatrième ; tandis que la cinquième
est au contraire beaucoup plus courte que ces deux-ci et les
sixième, septième, huitième et neuvième, dont les dernières
diffèrent par moins de hauteur et plus de largeur. Les plaques
de la lèvre inférieure, à laquelle on n'en compte guère qu'une
ou deux paires de plus qu'à la supérieure, se montrent sous la
forme de grandes lames fort étroites et extrêmement étendues
dans le sens transversal de la mâchoire, de chaque côté du menton;
mais à mesure qu'elles s'éloignent de celui-ci, elles se raccourcissent
graduellement et de manière que, arrivées près des
angles de la bouche, ce ne sont plus que de très-petites pièces
carrées ou rectangulaires. La plaque mentonnière représente
un grand triangle sub-équilatéral. La gorge est tout entière revêtue
d'écailles rhomboïdo-ovalaires. Il y en a de losangiques
sur le dos et le long de la squammure du ventre, de sub-lancéolées
et plus petites que les autres sur les flancs. Les scutelles
abdominales sont tellement dilatées en travers que celles qui
occupent le milieu de leur rangée ont une largeur égale à la
moitié de la longueur de la tête.
Écailles du tronc : 41 rangées longitudinales, de 545 à 530
rangées transversales. Écailles de la queue : 21 rangées longitudinales,
de 62 à 70 rangées transversales. Scutelles.: de 282
à 286 ventrales, de 61 à 75 sous-caudales.
COLORATION. Toute la moitié postérieure du corps de ce serpent
est noire, tachetée ou réticulée de brun roussâtre en dessus
et latéralement. Cette dernière teinte est au contraire le fond sur
lequel, danslamoitié antérieure, la première se trouve répandue
par taches, de chaque côté du tronc, et elle forme une sorte de
chaîne étroite et irrégulière le long du dos. Le noir non-seulement
colore aussi les sutures de la plupart des plaques sus-céphaliques,
mais il s'étend encore en deux raies longitudinales
assez déliées, une sur le haut, l'autre sur le bas de chaque
tempe. Les deux tiers antérieurs du dessous de l'animal sont
entièrement d'un blanc jaunâtre.
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