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b e p t i l e s ophidiens.
avant, que les suivantes se raccourcissent, comme par
exemple chez les Lycodoniens. Il est des AzémiopLules
ou ce sont les dents du milieu de la rangée qui sont les
plus allongées, et celles des deux extrémités qui sont
les plus courtes. Enfin, et le plus souvent, les dents
sus-maxillaires de ces serpents vont en grandissant à
ia manière de tuyaux d'orgues, depuis la première
jusqu'aux deux dernières ou bien jusqu'aux deux
avant-dernières seulement, celles-là devenant l>rusceneTcf
""" P^^« io^gues que
ha forme des dents de la mâchoire supérieure n'est
pas moins variable que leur grandeur : il y en a de
cylindriques, de coniques, de trièdres, de comprimées,
de tranchantes en arrière; elles peuvent être
droites, légèrement ou fortement courbées, coudées
hrisees à angle aigu ou plus ou moins ouvert; avoir
leur pointe effilée, obtuse; enfin offrir en avant, près
de leur sommet, une petite saillie qui fait paraître
celui-ci comme fourchu, ainsi que cela s'observe chez
es Enicognathes. Leur position est verticale , lorsque
les os sur les bords desquels elles se trouvent fixées
sont places de champ , comme c'est le cas le plus ordinaire,
tandis qu'elles s'inclinent plus ou moins vers la
ligne medio-longitudinale du palais, suivant que les
branches sus-maxillaires sont plus ou moins déchves
ainsi que cela existe dans la famille des Amblycéphalens.
Ces dents se touchent toutes entre elles par leur
base, excepté chez les Lycodoniens, où tantôtla quatrième,
tantôt la cinquième . est séparée de la suivante
par un assez grand intervalle, excepté aussi
chez tous ceux des Azémiophides , dont les deux der-.
lîieres dents sus-maxillaires de chaque rangée sont
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AZKMIOPHIDES. 34 5
notablement plus longues que les avant-dernières ; car
toujours alors il y a également un certain espace entre
celles-ci et celles-là, comme, par exemple, dans les
Hétérodontes et les Xénodontes.
A l'égaiddu nombre, les dents sus-maxillaires présentent
des différences qui méritent d'être signalées.
La plupart des Serpents cicuriformes n'en possèdent
qu'un seul rang de chaque côté ; mais certains d'entre
eux, et particulièrement les Aquatiques, tels que les
Tropidonotes, lès Uranopsis, etc., en ont deux et
même trois, non compris bien entendu celui que
forment toujours au fond et le long de la paroi interne
du sillon gengival, les jeunes dents (1) destinées à combler
les vides que le temps ou des causes accidentelles
occasionnent parmi les anciennes. Le nombre de dents
que comprend le rang externe, auquel correspond
celui du rang ou des rangs internes, varie extrêmement,
c'est-à-dire de cinq à plus de quarante dans la
série entière des Azémiophides; mais il devient de
moins en moins inconstant dans les familles, les tributs
et les genres, et nous pouvons assurer, quoi
qu'on en ait dit, qu'il offre une grande fixité dans
chaque espèce.
Dents sous-maxillaires. Celles-ci, dans les rangées
desquelles on en compte presque toujours quelquesunes
de plus que dans celles des dents sus-maxillaires,
présentent les mêmes dissemblances de grandeur et
de forme que ces dernières, à cela près cependant que
parmi les dents de la mâchoire d'en bas , les posté-
(I) Ces dents de remplacement sont si peu adhérentes aux os,
qu elles restent ordinairement attachées aux gencives, lorsqu'on
enlève celle-ci pour mettre les mâchoires à découvert, et qu'on en
trouve presque toujours dans les excréments, quelquefois réunis ei\
paquets.
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