H:
F-irtî L
i !
ícJSW
rii
m
Willi
354 REPTILES OPHIDIENS.
moins petits et avoir l'apparence, tantôt d'une simple
fente linéaire, tantôt d'un trou arrondi, ovale ou triangulaire
; ils peuvent être constamment béants ou bien
susceptibles de s'ouvrir et de se fermer à la volonté
de l'animal, lorsqu'il jouit de la faculté , soit de contracter
et de dilater leurs bords , soit d'abaisser et de
relever une sorte de petite valvule interne , particulièrement
affectée à cet usage ; enfin ils peuvent avoir
leur pourtour garni d'un cercle squammeux d'une
seule pièce, ou bien entouré de deux à quatre plaques,
dont une se trouve être quelquefois la première de
la lèvre supérieure ^ comme dans l'Aspidura scytale.
Aucun Azémiophide ne présente en arrière des narines
des cavités semblables à celles qu'on y remarque
chez les Crotales et les Trigonocéphales,
Des téguments squammeux. La grande majorité
des Azémiophides offre trois sortes de téguments
squammeux, à savoir: des plaques sur la tête, des
écailles sur le tronc et la queue, des scutelles à la face
inférieure de celle-ci et de celui-là. Chez un petit
nombre d'entre eux et particulièrement chez les Boas,
les plaques crâniennes sont remplacées par de petites
squammes. Quelques autres, comme les Acrocliordes,
ont des écailles sur toutes les parties du corps.
Les plaques^ considérées suivant les principales
régions de la tête qu'elles occupent, peuvent se partager
en sus-céphaliques , pleura-céphaliques , maxillaires
^ et sous-maxillaires. Les sus-céphaliques se
distinguent, à partir du museau jusqu'à l'occiput, en
inter-nasales , fronto-nasales, inter-fronto-nasales ,
pré-frontales, frontales, sus-oculaires, pariétales, inter
pariétales, et post-pariétales , qui , bien rarement,
existent toutes chez la même espèce ; en effet, on ne
iîîîl
AZEMIOPHIDES. 35Í
;
voit généralement réunies ensemblequ'une paire d'inter
nasales , une paire de fronto-nasales, une frontale,
parfois formée dedeux pièces, une paire de pariétales,
et une sus-oculaire de chaque côté, quelquefois divisée
en deux ou trois parties; certaines espèces n'ont même
qu'une inter-nasale ou une fronto-nasale, au lieu de
deux , et, dans certaines autres, les deux fronto-nasales
se confondent avec les deux inter-nasales. Les
plaquespleuro-céphaliques sont: de une à trois nasales,
presque toujours une frênaie; de une à trois
pré-oculaires de une à quatre post-oculaires 5 et peu
fréquemment de une à cinq sous-oculaires. Les plaques
maxillaires comprennent larostrale, qui emboîte
le bout du museau, la mentonnière, qui protège le
menton, et celles dites supéro-labiales etinféro-labiales,
qui garnissent latéralement, les unes la lèvre d'en haut,
les autres la lèvre d'en bas, dans toute leur longueur.
Les plaques sous-maxillaires font suite à la mentonnière;
elles sont communément allongées, assez étroites
et au nombre de deux ou trois paires (1).
Les écailles des serpents cicuriformes sont presque
toujours plus ou moins imbriquées. Elles varient dans
les différents genres, relativement à leur figure et à
leur grandeur; mais sous ces deux rapports, elles sont
à peu près semblables entre elles dans chaque espèce,
excepté chez le Xénoderme de Java, dont l'écaillure,
comme celle delà plupart des Lézards Geckotiens, se
compose de pièces extrêmement petites, entremêlées
d autres pièces beaucoup plus grandes et plus fortes.
Elles peuvent être plates, ou un peu bombées, ou légè-
( 0 Voyez pour la situation des plaques céphaliques les figures
des planches ¿9 et suivantes.
»¡r
•tîi"' ij"